La pêche intensive continue à poser des problèmes pour des espèces protégées
Pêche à la baleine dans l’océan Pacifique, pêche au thon rouge en Méditerranée, cela fait plusieurs années que le problème d’une pêche intensive a fragilisé les espèces et rendu compliqué le renouvellement des cheptels. Plusieurs restrictions d’autorisation de pêche commerciale ont lieu, mais deux opinion s’opposent, ceux qui défendent une tradition et qui disent que les quantités sont suffisantes pour reprendre la pêche, et ceux au contraire qui disent que les espèces sont en danger d’extinction.
Au cours d’une campagne débutée à la fin du printemps, les pêcheurs ont tué 43 baleines de Minke et 134 rorquals boréals. L’archipel capture et tue encore les cétacés au nom de la « recherche scientifique ».
Le Japon n’épargne toujours pas les baleines. Les pêcheurs japonais sont revenus à quai avec 177 cétacés tués dans leurs cales, après une expédition de trois mois dans l’océan Pacifique, en dépit des nombreuses critiques internationales. Au cours de cette dernière mission de 98 jours, trois navires spécialisés ont capturé et tué 43 baleines de Minke et 134 rorquals boréals, a annoncé, mercredi 22 août, l’Agence des pêches dans un communiqué.
Cette nouvelle sortie succède à une campagne dans l’Antarctique menée pendant l’hiver, durant laquelle les pêcheurs avaient tué 122 mammifères marins. L’archipel japonais continue à tuer des baleines dans le cadre d’un programme qualifié de « recherche scientifique » et plaide depuis longtemps pour l’assouplissement du moratoire mis en place en 1986. Il compte d’ailleurs présenter une demande de reprise partielle de la chasse commerciale lors d’une réunion de la Commission baleinière internationale, prévue en septembre au Brésil.
Une tradition à préserver, selon les Japonais
Le Japon tente de prouver que la population de baleines est assez importante pour supporter une reprise de la chasse commerciale, que la Norvège et l’Islande sont aujourd’hui les seuls pays au monde à pratiquer ouvertement. La pêche à la baleine est défendue par une partie des milieux politiques nippons comme étant une tradition à préserver. La viande de baleine continue d’être commercialisée au Japon, même si la plupart des Japonais disent ne plus en manger aujourd’hui, ou très rarement.