Mange t’on mieux au Sénat qu’à L’Élysée ou qu’au Quai d’Orsay ?

25 mars 2019  0  Chefs & Actualités
 

signature-food-and-sens La question semble tellement loin des préoccupations des Français en cette période de tension entre l’exécutif et le peuple, mais peu importe la question a été posée dans un papier du magazine Vanity Fair aujourd’hui, et elle réserve d’intéressantes réponses à décrypter ci-dessous…

 » Contrairement à l’Élysée où le Président tranche quotidiennement entre deux propositions de menus, la dream team la plus discrète de la gastronomie française a carte blanche pour nourrir Gérard Larcher et ses invités  » EXTRAITS …

Pourquoi Gérard Larcher déjeune-t-il (beaucoup mieux) qu’Emmanuel Macron ? Pour « Vanity Fair France », Ezechiel Zerah a exploré les coulisses de la brigade de rêve du président du Sénat, dont l’excellence n’égale que la culture du secret.

Dans le guide des grands restaurants de la République, l’Élysée serait assurément bien notée, d’autant que son chef de cuisine est une star des réseaux sociaux avec 370 000 abonnés entre Twitter, Instagram et Facebook. Idem pour le Quai d’Orsay, considéré par les spécialistes comme la meilleure table ministérielle. Mais il est un autre lieu à dorures où l’assiette atteint des sommets : le Sénat. Il y a la cantine des grands élus bien sûr, celle où une société extérieure débite une cuisine de « bistrot vieille France » selon un ex de la maison. Blanquette, cassoulet, côtes d’agneau, poissons au beurre blanc… 220 000 repas y sont servis chaque année. Quelques crans au-dessus, les trois questeurs (grands argentiers du palais) disposent chacun de deux toques attitrées. Et puis il y a le Graal : la présidence de l’institution.

Au premier étage du Petit Luxembourg, un plongeur et des apprentis de la prestigieuse école Ferrandi s’affairent en silence aux côtés de quatre Meilleurs Ouvriers de France. Du jamais vu… Même chez Paul Bocuse à Collonges, on ne peut rivaliser avec « seulement » trois cols tricolores. En privé, le pape de la gastronomie parlait d’ailleurs des « mousquetaires ». « Ils font de grands classiques français de façon inventive mais savent tout faire. C’est du deux-trois étoiles Michelin selon les hôtes » juge un ancien collaborateur. Julien Roucheteau, ancien chef de l’hôtel Lancaster qui a obtenu le titre de Meilleur Ouvrier de France (MOF) l’an dernier, y a été apprenti deux ans. Quand il intégra par la suite le George V et son grand restaurant emmené par un cuisinier trois étoiles, il ne vit pas la différence de niveau.

Comment est née cette brigade de rêve ? Jusqu’en 1992, le troisième personnage de l’État déjeunait et dînait d’une cuisine traditionnelle, de celle servie dans les maisons bourgeoises. Mais cette année-là, René Monory accède au « Plateau », surnom de la présidence du Sénat. L’homme bouscule les habitudes (on lui doit le premier site Internet du Sénat, lancé bien avant l’Assemblée Nationale comme il aimait le rappeler) et exige un positionnement gastronomique. Par l’intermédiaire de Gaston Lenôtre, il fait appel à un ancien chef du Trianon à Versailles, lui aussi bientôt MOF. Exit le service à la française au plat, peu pratique pour la gestion des stocks. Avec la suppression du service militaire, exit aussi les cuisiniers du contingent, place à des non-fonctionnaires.

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