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Frédéric Simonin –  » aujourd’hui on a plus la même notion de la hiérarchie en cuisine « 

10 février 2019  0  Chefs & Actualités
 

signature-food-and-sens Sacré Meilleur ouvrier de France en décembre, Frédéric Simonin est le chef du restaurant rue Bayen, dans le 17e à Paris (1* Michelin), et il cumule six étoiles Michelin et trois toques Gault et Millau. Il vient de publier un livre sur la cuisine engagée qu’il défend.

Photo – Julie Simonin 

Je n’ai jamais eu, à l’inverse d’un grand nombre dans ce métier, la vocation de devenir cuisinier. Etant petit, j’étais en internat militaire où nous avions, en plus du temps d’étude des matières classiques, des stages à effectuer. Après être passé dans un atelier de menuiserie, de maçonnerie… l’un de mes camarades me poussa à en faire un dans une cuisine. Je me suis vite rendu compte qu’en réalité, on y trouvait la rigueur, la discipline… et que c’était très similaire au monde militaire. C’est ainsi que mon parcours a débuté.

Écoutez l’intervention du                                                                                                                                                                                                                                                                                                                              dans l’émission  » Les Bonnes Choses «  sur l’antenne de France Culture 

Sur son parcours, le chef Frédéric Simonin, rencontre plusieurs très grands chefs jusqu’à arriver auprès de l’un de ses maîtres. 

Travailler auprès du chef Robuchon a été la cerise sur le gâteau. Il n’y avait plus de place en cuisine mais on voulait vraiment travailler ensemble. Il m’a donc proposé d’être pâtissier et c’est ensuite que j’ai intégré l’équipe de la cuisine. Auprès de lui, on ne laissait pas la place à la médiocrité, pour moi, il restera toujours « Monsieur Robuchon ». 

frederic simonin

Frédéric Simonin est un chef engagé : il est le premier chef étoilé à être ambassadeur de l’association « Bleu-Blanc-Cœur » et dans son dernier ouvrage, on peut également y trouver onze portraits de producteurs. 

Ma rencontre avec l’association « Bleu-Blanc-Cœur » a été une prise de conscience. Une rencontre humaine avec des personnes qui ont la volonté de bien faire les choses pour nous tous, pour notre santé. Pour faire de la bonne cuisine, il faut des bons produits donc de bons producteurs. J’avais envie de laisser la place à toutes ces personnes. On ne fait pas les choses tout seul, les personnes qui m’entourent sont essentielles pour moi. Chaque matin, je pense à être à la hauteur de mes équipes, de ce qu’on attend de moi et dans une constante volonté de transmettre… afin que eux aussi, à leur tour, les transmettent à nouveau. 

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