Santé – chef de cuisine :  » horaires, stress, fatigue, un métier qui abîme la santé « 

20 juin 2019  31  F&S LIVE
 

signature-food-and-sens Une étude révèle à quel point le métier de chef abîme la santé – Une étude d’un syndicat salarié anglais indique que 69% des chefs qui pratiquent la cuisine au quotidien ont une vie professionnelle stressante qui a une incidence sur leur bien-être mental et physique. Cette étude pourrait facilement révéler les mêmes résultats en France, et pas seulement dans la catégorie des chefs de cuisine mais toutes les équipes de cuisine et pâtisserie seraient concernées.

En terme de stress le métier de chef bat tous les records, une vie surmenée rythmée par un impressionnant nombre d’heures de travail, des temps de repos très courts, une position debout constante, des espaces de travail confinés et très chauds, des heures de service sous pression, des repas pris sur le coin d’une table en quelques minutes …

Sans surprise, de telles conditions de travail font des victimes. Une nouvelle enquête , réalisée en Angleterre par le syndicat professionnel Unite dans le milieu de la restauration auprès de 265 membres a révélé que les longues heures de travail des chefs ont un impact sur leur santé.

Selon Unite, qui a publié les résultats la semaine dernière, 44% des chefs anglais ont déclaré travailler entre 48 et 60 heures par semaine, et 14% au-delà de 60 heures par semaine. La moitié des employés de cuisine ont révélé qu’ils restent plusieurs heures après la fin officielle de leur service. Et lorsqu’on leur a demandé s’ils pensaient que leurs heures de travail avaient un impact sur leur santé, 69% ont répondu oui.

En plus des exigences physiques liées au travail dans une cuisine, le syndicat a constaté que le mal-être mental était commun chez les chefs. En raison de ces longues heures de travail, 51% des chefs font de la dépression et 78% ont eu un accident ou des absences au travail en raison de la fatigue. De nombreux chefs ont déclaré avoir pris des analgésiques (56%), de l’alcool (27%) et d’autres des stimulants (41%) pour les accompagner dans leur vie.

Le stress et la fatigue sont des facteurs aggravants dans de nombreuses maladies cardio-vasculaires, mais aussi dans le risque d’AVC ( Accident Vasculaire Cérébral ), il y a aussi cette pression permanente souvent compensée par la prise de boissons alcoolisées, la consommation de cigarette mais aussi de stupéfiant. Les nombreuses heures passées au travail ne permettent pas aux chefs de pratiquer des activités physiques, ce manque d’exercices est la cause aussi de problème de santé.

D’autres études ont montré que les professionnels de l’hôtellerie souffrent d’une moins bonne santé que les autres professions. Le responsable du syndicat a déclaré « qu’il appartient aux employeurs de créer un climat propice à un équilibre sain entre travail et vie privée « .

L’enquête s’est déroulée à Londres, mais il semblerait que le problème soit le même dans tout le pays, « Les propriétaires et employeurs des hôtels et restaurants tiennent pour acquis que les chefs vont passer de longues heures car ils sont engagé dans ce métier par passion. » 

Le syndicat fait remarquer que les chefs sont engagés pour assurer une mission culinaire, qu’ils font en général de nombreuses heures supplémentaires qui ne sont pas payées, mais que cette fonction fait partie de leur engagement à mener une équipe, à produire une cuisine de qualité et assurer une bonne gestion, ce qui fait une triple responsabilité. Le syndicat explique quand même que les exploitants de restaurants font aussi preuve de mauvaise foi quand un problème de santé se pose, et les chefs sont accusés à ce moment-là de ne pas gérer leurs heures de travail correctement.

 

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31 réflexions sur « Santé – chef de cuisine :  » horaires, stress, fatigue, un métier qui abîme la santé «  »

  1. gayte sorbier

    bonjour a tous , moi c’est olivier , j’ai commencé a 17 ans dans la cuisine , pour moi c’est une passion la cuisine je trainais dans les guetres de ma grand mere quand elle cuisiné , aujourd’hui j’ai 59 ans et j’ai toujours autant l’envie et la passion mais mon corps et mon cerveau ne me dise pas la meme chose , je suis fatigué , je ne bois pas , je me drogue pas mais je fume pour ce stresse toujours autant envahissant dans la tete , l’important dans mon histoire c’est que j’ai toujours cette passion qui me dévore l’esprit et je pense que si un jour je meurs et bien j’aimerai que ce soit dans ma cuisine . pour moi ça serai une belle mort ^^ , je parle pour les cuisinier et vous me dirai ce que vous en pensez , c’est un métier de passion très souvent et on a toujours envie de se dépasser , c’est pour ça qu’on continue tous dans cette meme voie qui est la notre , et des fois on se dit tant pis pour la fatigue j’y vais quand meme , on sais tout au fond de nous meme qu’on va payer les pots cassés un de ces jours , et bien soit mais on aura tous dans l’idée d’avoir fait notre travail au mieux et c’est ça qui nous rend différent des autres boulots , sur ce palet que je viens de vous pondre je vous souhaite a tous une longue vie de cuisine avec un soupçon de stress , peut etre a bientot , olivier

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  2. Laurent

    C’est bien triste tous ces commentaires. J’ose plus du coup dire que ça existe des restaurants ou il fait « assez bon » travailler (j’en ai connu 1 ou 2 sur la quinzaine ou je suis passé) Personnellement la difficulté et le stress venait d’une méconnaissance du métier de certains et de problèmes de communication entre la direction et la cuisine ainsi que des chefs trop »ambitieux »et motivés et dont les exigences ne pouvait pas correspondre à un travail serein (par rapport à la quantité de personnel disponible la taille des locaux le temps etc…). Le soucis aussi est que nombreux sont les chefs qui ont eux mêmes vécus des apprentissages ou d’autres postes par la suite avec des conditions de travail déplorables et qui trouvent « normal » cette ambiance « hors-norme ».
    J’adore approfondir ce métier (c’est pourquoi je suis tjr célibataire à 50 ans…) et c’est par une meilleure connaissance qu’on peut améliorer les choses ainsi qu’en respectant un peu la loi et en en tenant compte dans l’organisation du travail (ça fait un peu donneur de leçon mais c’est pas mon intention du tout en plus c’est prétentieux car il y a tellement de cas différents entre un patron qui a fait l’école hôtelière un patron cuisinier de métier une patronne journaliste (ça m’est arrivé) une maison de retraite une école un 5*. Ce métier est un métier commercial et artistique, il est fantastique et on peut donner libre cours à son imagination dans les préparations le dressages etc… Devenir chef la première fois et savoir que de nous dépend le plaisir du client est un truc de fou!
    Cependant ne nous négligeons pas, ni les autres; pour info l’employeur voire le chef est « responsable de la santé et de la sécurité de ses collaborateurs (en tout cas dans la loi suisse).
    J’ai eu mal au cœur de voire partout des apprentis de 15 ans qui fumaient déjà comme des pompiers.
    De voir des plongeuses qui terminent leur service à 1h du matin et qui sont présentes à 8 h le lendemain pour faire des sandwiches…! La ccnt suisse dit que le repos nocturne est de 11 au minimum pour info. Difficile à appliquer certes mais c’est la loi 😀
    De voir des nouveaux collaborateurs qui n’étaient pas accueilli intégrés comme il se doit (progressivement et avec bienveillance entre autre).
    J’avais qu’à être moins sensible aussi.
    Ce métier est souvent sous estimé, savez vous que le taux de stress d’un serveur ou d’un cuisinier pendant le coup de feu a été mesuré scientifiquement et qu’il est équivalent à celui d’un chirurgien qui ferait une opération à cœur ouvert. Ce n’est pas anodin.
    Sachant ça, si la carte est trop grande ou que vous faites l’économie de personnel et que les cuisiniers doivent courir comme des dératés le matin pour terminer une mise en place démesurée, ou pire la mise en place est incomplète et le service est catastrophique les clients et les serveurs mécontents, l’ambiance pourrie…
    Si en plus, courageux que vous êtes, vous zappez le temps du repas pour être bien en place, vous finissez le service épuisé (ou ballonné si vous avez mangé n’importe quoi en plein stress pendant le service tellement vous aviez faim) et vous partez en pause l’après midi vous êtes devenu un zombie.
    Je voulais trouvé un job qui me tire vers le haut, j’en ai enfin trouvé un, à 50 ans , YES! c’est pour dans un mois. (Je fini avec un peu de positif).
    Portez vous bien!

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  3. Charles Noel OGOULA kowet.

    Effectivement je partage totalement tout ce qui a été dit .Après 22 ans dans le métier je songe à me reconvertir car effectivement cela devient vraiment pénible. Manque de reconnaissance, salaire pas a la hauteur des heures et du travail ,si vous avez le malheur de vous plaindre on vous traite de feneant et on vous dit tout le temps que les horaires à rallonge font partie du métier. Toujours les mêmes discours pour vous faire culpabiliser. J’ai 42 ans et je n’ai pas envie dans quelques années d’avoir des problèmes de santé, j’ai déjà des douleurs aux genoux, au dos ,je ne peux plus fléchir les genoux à cause de la position debout. Bref j’ai toujours aimé mon métier mais la il y un ras le bol.

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  4. herlove

    Bonjour je suis de madagascar ici chez nous le plus stressant je suis ici comme cuisinier mais l’horraire du travaille depasse de 8h par jour pourtant il n’y a pas de suplementaire .on nous donne ici 50 heuro par moi pour etre cuisinier .

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  5. peuple

    bonjour a tous je suis chef de cuisine de mon établissement , je fais plus de 450h/mois , pas de repos depuis 12 mois, ni vacances , la fatigues est la de plus en plus chaque jours et pas le choix que de ce lever a 6.30 et de finir a 1h du matin .
    Ce faire donné des leçons par des clients pour x raison alors que ces gens bosse 35h / semaine et ce disent fatiguées .
    j’invite qui veux venir voir ce que vie un patron et chef …!!!
    bon courage a celui qui va tenir 15 j au régime de 18h/j

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    1. lumac

      vous avez tout a fait raison mais la profession s en moque surtout les grand chefs qui vive avec la télé est autre est qui ne défende que leur bifteck .je suis vacataire depuis plus de 30 ans et je tourne entre 320 et 414 heures par mois .plus personne ne veut venir dans ce métier .

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  6. lerdung raphael

    moi ça va bien, j’ai été licencié il y a 9 ans apres 8 ans comme chef de cuisine dans une maison de retraite, j’ai pris une pause de deux ans (droits d chomage) j’ai acheté un restaurant vide depuis trois ans j’ai tout remonté on travaille 4 jours par semaine a deux comme des malades, mais tous les jours promenade en foret aux champignons et je dois dire apres 33 ans de metier et j’ai seulement 47 ans et bien ce n’est qu’une question de plaisir ! quand j’ai plus envi j’ai plus envi, je suis mon propre maitre et je suis sympa avec moi même , je suis cuisinier de metier et ce metier paie mes passions ni plus ni moins, je l’aime et je le fais le mieux possible , ce que je ne sais pas faire je ne le fais pas et comme ça personne ne remarque que je ne sais pas le faire , on est classé depuis 4 ou 5 ans entre 10 ou 15 ieme place sur 1600 restaurant dans le haut rhin et 6 a 8 semaines de vacances par an c’est juste normal !

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  7. CHANTAL

    JAI UN RESTO MOI AUSSI DE LAIDE GOUVERNEMENTAL SERAIT NECCESSAIRE ON VOUDRAIS DONNER DES GROS SALAIRES MAIS AVEC ON EST FRANCHISES DONC ENTRE TOUS LES REMISE QUON DOIT FAIRE AU GOUVERNEMENT ET LES REDEVANCES POUR LA FRANCHISE ON EST A BOUT DE SOUFFLE ET AUCUNE AIDE DU GOUVERNEMENT SUBVENTION ET BCP SONT VENUS POUR LE TRAVAIL MAIS EN BAS DE 20 DOLLARS HEURE ET DU LUNDI AU VENDREDI PAS DE FIN DE SEMAINE ET 1 ANS DEXPERIENCE SEULEMENT NOUS EST PAS ACCESSIBLE NOS EMPLOYES GAGNENT PLUS QUE NOUS ET CEST CORRECT POUR NOUS MAIS DE L’AIDE SERAIT APPRECIE CAR SI TU AUGMENTE ENCORE LES SALAIRES TU DOIT TOUCHER A TES PRIX ET CA LES CLIENTS N’AIMENT PAS ET ON DONNE TJRS 2 JOURS DE CONGES A NOS EMPLOYES ON FAIS LE RESTE MAIS COMME JEUNE ENTREPRENEUR 1 ANS SEULEMENT ON NE FAIS PAS DE PROFIT ENCORE POUR EN FAIRE BENEFICIER NOS EMPLOYES

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  8. CHEDOZEAU

    Installé à 20 ans en 1985 ,je viens de raccrocher le tablier il y a 6 mois. Plus de 33 ans à la tête de mon restaurant et au fourneau , je viens tout simplement de cesser mon activité avant que celle ci ne le fasse . Diabétique depuis 18 ans, passé à l’insuline voila 2 ans , ce métier avec son amplitude de travail, ses repas décalés a détruit ma santé . Après une opération de la coiffe de l’épaule droite fin mars ,2 mois de rééducation ,j’ai pris avec ma femme mes premières vacances d’ été à l’age de 54 ans,il était temps me direz vous . J’ai cet été profité de toutes les festivités de ma région,avant j’en avais que l’écho , aujourd’hui je revis , je reprends gout aux loisirs avec ma famille . J’ai repris une activité à la rentrée dans un restaurant scolaire communal (car comme vous le savez pas de chômage pour les commerçants) ,moins d’heures , moins de stress,le week end, les congés scolaires ,je me fais plaisir en cuisine tout en faisant plaisir aux enfants . moins de revenu mais est ce le principal ??? aujourd’hui j’ai stabilisé mon diabète avec une nouvelle hygiène de vie . Je ne regrette pas ce choix, mon établissement est à vendre et je m’aperçois que ce métier n’attire plus. Bon courage à tous les Chefs et leur brigade mais sachez le ,n’attendez pas le dernier moment,car les cimetières sont remplis de cuisiniers de talent et courageux.

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    1. Pinheiro Frederic

      Je suis tout à fait d’accord avec vous moi racroccher après 13ans a mon compte car j’y laissé ma santé
      Aujourd’hui je revis et je profite de mes enfants et famille

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    2. Wanner Sylvie

      Je confirme
      J’ai travailler 32 ans avec mon mari
      Nous avions notre propre restaurant
      Il c pendu y a 8 mois
      Je me retrouve seule
      Avec mon chien après toutes c dures années de travail

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  9. Damien

    Et je comprends que certains passionnés de leur métier se tournent vers des horaires « plus classiques » comme celui croiser sur le site de metiselect.be
    « Passionné par les fruits et légumes » avec bon salaire fixe et differents avantages

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  10. Coupat

    J’ai tenu 12 ans après la mort de mon mari 32 ans de métier en tout. Mon époux décédé, à cause du stress jusqu’ a des 20 h par jours de travail, pour notre établissement, nous avons aimé notre métier. Nous avions une chouette équipe. Dommage, que derrière cela , il y a des fonctionnaires qui n’en on que faire de vos charges physiques, financières , familiales. Je me suis arrêtée à bout de forces, et de combats. Merci aux chefs et aux employés serveurs pour leurs investissements aussi!!! C’est un métier très très penible

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    1. Claramunt

      Recevez Madame toute ma sympathie pour votre chemin professionnel avec du succès et de la douleur par la perte de votre mari. J’en suis certain que de la haut au Paradis chaque jour dans votre cœur il participe à éclairer vos nouveaux parcours de vie … au plaisir de vous lire. Bien à vous. Ph Henri Maître d’hôtel passionné…

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  11. Bonnieu

    Après 20 ans passée devant mes fourneaux j envisage de changer de métier
    Ras le bol de ses douleurs dues à la chaleur ,la station debout ,toujours plus d effort
    J aspire à une vie plus tranquille auprès de ma famille

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    1. Jouclas

      Tu as raison j ai fait de même après 35 ans de métier derrière les fourneaux problèmes cardiaques oprere a cœur ouvert et d autres problemes de santé sans compter les problèmes de vie privée et c est un métier qui n est pas assez reconnu au niveau penibilite et es heures supplémentaires non payées enfin c est un grand débat j aime la cuisine et faire plaisir mais j ai fait un choix que je ne regrette pas

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  12. Santin

    25 années comme chef résultat
    4 pontages coronarins, 1 anévrisme duodenal,une dépendance à l alcool,( alcool mais pas encore comme de nombreux chef étoilé de substances …
    Et pourtant j aime encore ce métier que je ne saurai plus à l heure actuelle pratiquer
    C est un peu comme les para ( marche ou crève )
    Ah aussi 2 divorces dû aux horaires très très flexibles
    Il faut être à moitié fou pour faire ce métier et le respecte
    Vive la cuisine mais surtout le respect

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  13. Mathias

    Quelles seraient les possibilités pour que notre magnifique métier de passion reste un métier de passion , en réduisant le stress et la pression qui tue tout cela ? Qui aurait la solution ?

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    1. Michele

      La solution c’est de subventionner la restauration, comme cela est fait pour l’agriculture. Cela permettrait d’augmenter les effectifs ainsi que les salaires sans augmenter les prix.
      Et comme l’obtention de subventions oblige à respecter un cahier des charges strict, cela aurait aussi l’avantage d’éliminer les patrons voyous.

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      1. cabanne

        oui la solution c’est ça. Mais à croire que, comme l’agriculture, l’état compte mettre la main sur la filière. Donc pour l’instant l’idée c’est de la laisser se démanteler toute seule. Sinon cela fait longtemps qu’ils auraient réagi.

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  14. CHANU Eric

    Enfin une pseudo reconnaissance de nos difficultés rencontrées…. Une passion qui coûte chère.. Mais on aime ça c’est bien connu… Bon courage et longue vie à tous mes confrères

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  15. Simon.monique

    Tout à fait d’accord avec vous. Mon frère est mort d’une crise cardiaque à 60 ans. Mon mari est resté dans la troisième opération du coeur et moi déjà 3 pontages plus 3 stents .

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  16. Filou

    Bonjour les Chefs, bravo pour votre investissement qui enchante de nombreuses personnes. Dès qu’un signal de faiblesse est donné à votre corps du style à vous empêcher de marcher alors écoutez ce message qui vous met en garde…

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  17. Marc

    Perso j’ai fait un burnout. J’ai donné mon préavis après m’être Fait traiter de …

    Depuis, je revis auprès de ma famille…

    Il faut oser le dire !!!

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