Maxime Tschirhart – Paul Bocuse en 1 mot : » Un Maître «
Huitième et dernier portrait des équipiers de la Maison Bocuse, les piliers du système mis en place par Monsieur Paul, Maxime Tschirhart, est le dernier recrutement de Paul Bocuse comme Maître d’Hôtel, le » petit dernier de la Maison Bocuse « .
« 350 kilomètres de route qui me séparaient de mon rêve ».
8/8 Pour ce dernier portrait de notre série, découvrez sur notre site internet, Maxime Tschirhart, qui après avoir intégré l’équipage en 2010 officie depuis 2017 en tant que maître d’hôtel. L’histoire d’un jeune homme passionné qui vit chaque jour son rêve.
C’est en aout 2010 que Maxime Tschirhart rejoint la corporation des Alsaciens de la maison Bocuse. Intégré au vaisseau amiral, il officie comme commis pendant deux ans et devient chef de rang en 2012.
En 5 ans, le petit dernier de la maison Bocuse a gravi les échelons pour accéder au grade de maître d’hôtel en 2017. « J’avais envie de travailler dans une grande maison, le nom de Paul Bocuse me faisait rêver. J’ai envoyé un CV et une semaine après François Pipala m’a contacté. J’ai sauté dans ma voiture et effectué les 350 kilomètres de route qui me séparaient de mon rêve pour réaliser mon entretien.»
Le souci des clients – 8 ans plus tard, Maxime mesure sa chance d’avoir pu « grandir » aux côtés du Pape de la gastronomie : « Il se montrait exigeant envers ses équipes mais avait toujours un mot de sympathie. Il nous donnait toujours des conseils. C’était quelqu’un de très observateur, il se souciait constamment de ce qui se passait avec les clients ».
Aujourd’hui, c’est avec ce même souci du détail que Maxime Tschirhart aspire à décrocher le titre de Meilleur Ouvrier de France, et orchestre chacun de ses services au sein du restaurant Paul Bocuse.
L’AMI PAUL
Votre rencontre ?
A tout juste 20 ans. Après que Monsieur Pipala m’ait reçu. Un moment féérique pour le gosse que j’étais.
Monsieur Paul en 3 mots ?
Observateur, exigeant, protecteur. En 1 mot, un « maître».
Une date ?
Ce fameux jour d’août 2010 où je reçois l’appel tant espéré de Monsieur Pipala. Je saute dans ma voiture et effectue les 350 kilomètres qui me séparent de mon rêve.
Un moment que vous aimeriez revivre ?
La passion qu’il déclenchait lorsqu’il allait saluer les clients. J’ai vu des femmes pleurer en le voyant.
Un conseil que vous transmettrez à votre tour ?
Toujours se soucier de ce qu’il se passe avec les clients.
Source – Les Carnets de Voyage de Paul Bocuse