» Resto-basket » ( s’échapper du restaurant sans payer l’addition ) un phénomène inquietant
En France ça se nomme de la grivèlerie, c’est répréhensible par la loi car c’est considéré comme une escroquerie, et s’est surtout lié à la restauration, c’est le fait de consommer au restaurant et de partir sans avoir payé son addition.
Les stations d’essence longtemps touchées par le phénomène ont trouvé la solution en faisant payer le carburant avant que le client ne se serve.
C’est une pratique que l’on rencontre peu en France pour l’instant, ce sont souvent les restaurants qui disposent d’une terrasse extérieure et qui font beaucoup de couverts qui sont touchés par ces pratiques de gens peu scrupuleux. L’avantage d’une terrasse, c’est que l’on peut partir facilement du restaurant sans trop se faire remarquer.
Dans le sud de la France, la vigilance doit être importante du côté des restaurants de plages, chaque année, des clients mal intentionnés consomment au restaurant et profitent de s’échapper lors d’un moment d’inattention du service.
Un article repéré sur le web belge indique que le phénomène se répand aussi dans la restauration du pays … il est nommé » resto-basket « , resto pour restaurant, basket par qu’il faut partir en courant pour ne pas se faire attraper par les propriétaires.
Partir sans payer l’addition, la technique du « resto-basket » prend de l’ampleur en Belgique. Dernièrement, douze clients, huit adultes et quatre enfants, ont quitté le restaurant » Les six colonnes » à Waterloo sans payer. L’addition s’élevait à 1 200 euros. Un établissement sur deux serait concerné par ce phénomène de plus en plus fréquent en belgique.
La technique du « resto-basket », c’est à dire partir discrètement sans payer la note quitte à courir pour ne pas se faire rattraper par les gérants de l’établissement a de plus en plus d’adeptes, il faut dire que la malhonnêteté n’a pas de frontière.
Un Syndicat belge ( SNI ) a dressé un bilan plutôt inquiétant de la situation. En effet, sur les 464 établissements sondés, 51% d’entre eux auraient été victimes de grivèlerie en 2015. Un manque à gagner important pour le secteur de la restauration et même de l’hôtellerie, d’autant que le personnel de service doit souvent combler le trou dans la caisse de leur propre poche.
Un procédé qui n’est pas sans risque pour le client fraudeur s’il se fait prendre. Se rendre coupable d’un tel délit est passible de poursuites pénales, à savoir huit jours à trois mois de prison et une amende pouvant aller de 200 à 1 500 euros en Belgique.
Mais dans les faits, la meilleure solution c’est de courser les voleurs, car une fois qu’ils ont disparu dans la nature, c’est compliqué de récupérer la valeur de l’addition. Il reste la possibilité de déposer plainte, mais encore faut-il être capable d’établir une description des voleurs.
On estime qu’à peine 14% des victimes de grivèlerie portent plainte car ce sont souvent de trop petits montants et c’est donc une perte de temps d’aller porter plainte. Les premiers établissements victimes de ce phénomène sont les cafés, devant les restaurants et les snacks, les établissements gastronomiques sont eux peu ou pas touchés.
Je n’ai pas compris : il y a un manque à gagner important pour le secteur ou les serveurs comblent le trou de leur propre poche ?
C’est assez contradictoire, et pourtant votre article lie les 2 éléments par un « d’autant que » qui implique une relation de cause à effet.