Nouvelles restrictions de pêche pour la Lamproie, pour préserver l’espèce

15 mai 2023  0  Non classé
 
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Après l’Omble Chevalier la semaine dernière, c’est la Lamproie qui doit aussi être préservée si l’ont veut que l’espèce perdure. Ces poissons d’eau douce consommés et très appréciés traditionnellement dans leur région de production font face à une raréfaction et une forte mortalité. En cause, le braconnage, le changement climatique, la dégradation de leur habitat, et les espèces invasives qui prolifèrent.

La lamproie peut faire penser à l’anguille, c’est tout de même un poisson d’eau douce ( vertébré agnathe ) très ancien, sans arrêtes ni os ni vertèbres. Elle est impressionnante par sa bouche, garnie de dents disposées en cercle, qui sert de ventouse afin d’aspirer le sang des autres poissons ou simplement pour s’accrocher à des rochers pour lutter contre le courant. Si la lamproie est présente dans toutes les rivières de la façade atlantique, c’est en Aquitaine et plus particulièrement dans l’estuaire de la Gironde et sur la Dordogne qu’elle est pêchée. La lamproie se consomme traditionnellement dans la région de Bordeaux avec des baraganes (poireaux sauvages locaux) et du vin rouge, le tout cuit avec le sang de la lamproie récupéré au préalable lors de la saignée.

La peau de la lamproie est lisse et légèrement gluante, c’est pour ça quelle fait penser à une anguille, sa couleur peut varier du gris au bleu et son corps mesure en moyenne plusieurs de centimètres. On recense plus de 35 espèces de lamproies qui peuvent être classées suivant deux grandes catégories : la lamproie marine et la lamproie fluviale.

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