maison nô lyon

L’incroyable renouveau de la cuisine à Lyon – portée par une jeune génération de cuisiniers décomplexés qui a bourlingué, Food Court, Street Food, Rooftop – pour tout savoir

17 septembre 2018  0  Non classé
 

signature-food-and-sens Lyon peut aujourd’hui se targuer d’avoir réussi à réunir toutes les tendances culinaires, Lyon bouillonne à plein régime, «  portée par une jeune génération de cuisiniers décomplexés qui a bourlingué à droite à gauche et qui fait sérieusement bouger la ville  » indique Lyon Capitale.

Balayée l’idée de  » Lyon Capitale gastronomique mondiale « , aujourd’hui Lyon s’émancipe et commence à re-exister avec sa cuisine aux milles visages, oublier les codes de la haute gastronomie et bousculer l’ordre établie sans renier le passé, c’est un peu le mouvement actuel. Lyon doit retrouver sa place sur la scène culinaire internationale et pas seulement au moment du Bocuse D’Or et du Sirha.

La cuisine que défendent ces jeunes chefs se nourrit de leurs expériences de voyages et de leur vorace soif de découverte, Street Food, bistronomie, cuisine d’auteur, cuisine gastronomique, snacking, l’offre n’a plus de limite si ce n’est celle du bon. 

FOOD COURT- entre Rhône et Saône, le premier concept a été lancé au mois de mars dernier, La Commune, un food court de 1 500 m2 a ouvert ses portes. Et depuis d’autres projets vont bon train, avec la future Food Traboule dans la mythique Tour Rose (Vieux-Lyon), Heat au sein de la future French Tech sauce lyonnaise, à la Confluence ou encore un incubateur de chefs sur le toit de la Part-Dieu, au printemps 2020.

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Les chefs de la future “Food Traboule” © Nicolas Villion

Les projets fous s’enchaînent, avec le Mob Hotel et son restaurant en version rooftop de la Confluence, l’ouverture, il y a quelques jours, de la Maison Nô, avec son restaurant perché à 22 mètres de hauteur sur le toit d’un immeuble de la Presqu’île.

Le parking des halles Paul-Bocuse, plus vieux parking de la ville, a lui aussi fait le pari d’un toit-terrasse panoramique : 1 800 m2 végétalisés à 25 mètres de hauteur, avec petite restauration, bancs et tables publics pour les pique-niques, et les rubans métalliques de l’artiste Mengzi Zheng déroulant depuis l’anneau central, qui offriront une nouvelle lecture du bâtiment. 

nouveaux cuisiniers lyon

Autre grand projet : la rénovation du centre commercial de la Part-Dieu, prévue pour 2020, partie intégrante du grand projet urbain conduit dans le centre d’affaires éponyme, avec immense toit-terrasse. C’est l’agence néerlandaise MVRDV qui est chargée du projet. Nous avons prévu un vaste jardin public sur le toit, conçu comme un réconfort, loin des rues animées, avec des espaces de loisir et sociaux. Il y aura aussi plus de liaisons entre la ville et le toit pour augmenter les relations avec les environnements : la ville, mais aussi le ciel, avec le toit.” indique un responsable du projet.

Les rooftops, “c’est aussi une question d’image, selon l’agence d’urbanisme de Lyon. Lyon construit son image, et les toits-terrasses peuvent participer à ce que la ville veut renvoyer à l’extérieur”. À l’instar des food courts ou de cette multitude de petits bistrots design, pas chers, dans l’air du temps – la scène lyonnaise est très en pointe parmi les grandes métropoles mondiales dans ce domaine.

Ces nouveaux concepts chamboulent les codes de la restauration Lyonnaise. On pourrait presque parler de démarche artistique “De la restauration culturelle”. Dans le 7e arrondissement, La Commune se présente comme “une coloc’ géante dans laquelle on partage la bonne humeur avec une tribu improbable autour d’une cuisine de chefs inspirés”. Tabatha Mey, qui porte le projet de Food Traboule avec son mari Ludovic, parle de “lieu de vie dans un endroit unique que l’on veut à la fois familial et festif, où l’on vient boire un verre, manger, écouter de la musique, se retrouver entre amis quand on veut”.

tabhata et ludovic mey

Tabhata et Ludovic Mey

Si les mérites culinaires d’une ville se mesurent aux tables étoilées (13 une-étoile et 3 deux-étoiles à Lyon, dont la moitié dans le 6e arrondissement), c’est aussi à ses marchés, ses food markets, ses bistrots, sa cuisine de rue qu’ils s’apprécient. Et Lyon est clairement en train de se réveiller à cet égard. “Il y a un truc qui prend”, indique Andrea Petrini (proclamé “god of food” par les magazines Vogue et Time), ancien chairman pour la France du World’s 50 Best Restaurants.

Copyright – T. Douet – N. Villion
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