Les exploitants de bars et restaurants ne pourront bientôt plus chauffer leurs terrasses
Quel timing sera mis en place ? … quelles contreparties pourront-ils obtenir suite à la décision du gouvernement d’interdire aux restaurateurs de chauffer leurs terrasses durant l’hiver ? Car les conséquences vont être importantes pour nombreux exploitants qui vont perdre une partie importante de leur chiffre d’affaire (surtout dans les centres villes), ne pouvant exploiter leurs terrasses couvertes alors même qu’une grande partie de leurs surfaces exploitables sont en extérieur.
En cette période très préoccupante de pandémie COVID-19 où l’économie est en berne, couper les restaurateurs et les exploitants de bars d’une partie de leur chiffre d’affaires risque de faire couler beaucoup d’entres-eux .
La ministre de l’Ecologie a tancé l’utilisation des chauffage en extérieur qui constituent une « aberration écologique ». Le gouvernement s’apprête à les interdire dans l’espace public et les terrasses.
« Il s’agit de mettre fin à des pratiques qui constituent des aberrations écologiques. » La Convention citoyenne pour le climat trouve un début de traduction concrète: avant les lois prévues pour 2021, le gouvernement a annoncé ce lundi de premières mesures « réglementaires » inspirées des propositions des 150 citoyens à l’issue du Conseil de défense écologique présidé par Emmanuel Macron, mais jugées timorées par les écologistes et des ONG.
La ministre de l’Ecologie, Barbara Pompili, a notamment annoncé que le gouvernement allait « interdire le chauffage extérieur sur l’espace public, sur les terrasses ». La ministre a tancé cette pratique, comme celle de la climatisation en extérieur, qui conduisent, selon elle, « à des surconsommations totalement injustifiées d’énergie ».
Et de poursuivre: « On ne peut pas climatiser la rue en plein été losqu’il fait 30 dégrés et on ne peut pas non plus chauffer à plein régime des terrasses en plein hiver pour le simple plaisir de boire son café en terrasse en ayant chaud. »
La ministre affirme tenir compte des difficultés que les restaurateurs ont connues à cause de la crise sanitaire. « Nous allons les voir pour qu’ils puissent s’organiser et nous rendrons ces mesures obligatoires à la fin de l’hiver prochain », a déclaré Barbara Pompili.