La pression des jugements sur les épaules des chefs … 4 chefs s’expriment dans Temps Présent

22 mai 2016  0  Chefs & Actualités
 

signature-food-and-sens C’est sur RTS Info que tout un article est consacré à la pression que subissent les chefs de cuisine gastronomique en exerçant un exercice jugé à longueur de temps par les guides, les clients, les internautes, et les journalistes … Vous pourrez aussi en cliquant sur le LINK en fin de post visionner l’émission de 50 mn consacrée au sujet avec le témoignage de 4 chefs.

Ces chefs « toqués » de cuisine, ou quand excellence rime avec souffrance

Le décès du chef cuisinier Benoît Violier a mis en lumière la haute gastronomie, un monde compétitif et souvent impitoyable. Soumis à une pression constante, des grands chefs étoilés Suisses et Français ont témoignés ce jeudi soir dans l’émission Temps Présent.

Veyrat

Ils officient derrière les fourneaux depuis leur plus jeune âge, ils comptent comptent ou ont compté parmi les chefs étoilés sélectionnés par le guide Michelin. Après le drame de la mort de Benoît Violier à 44 ans en janvier dernier, un suicide dont on ne connaîtra vraisemblablement jamais les raisons profondes, ils ont confié leurs doutes sur la dureté du travail, sur leur volonté de toujours vouloir atteindre l’excellence mais aussi sur les joies qui font le métier de cuisiner.

A l’image d’un entraînement militaire, ces cuisiniers reconnus ont oeuvré dès l’âge de 14-15 ans sous les ordres d’un chef dans un monde très hiérarchisé, un monde dur verbalement et physiquement car pauvre en heures de sommeil, un monde de compétition où la ténacité, le perfectionnisme et l’excellence sont les maîtres mots de l’apprentissage. Ils ont gravi les échelons, réussi à s’imposer dans la brigade et à conquérir les fameuses étoiles du Guide Michelin ou les meilleures notes du Gault et Millau.

MARC VEYRAT

 » Ce qui est terrible dans ce métier c’est qu’une fois que vous êtes arrivés au sommet qu’est-ce qu’il vous reste? La descente. Et c’est la descente aux enfers. «  – Marc Veyrat a obtenu à deux reprises 3 étoiles au Michelin

GÉRARD RABEY

 » Avant en semaine, j’aurais pu boire un verre de vin. Là je m’interdisais tout pour être concentré au maximum, avec une rigueur inimaginable.  » – Gérard Rabaey, chef retraité

DIDIER DE COURTEN

 » On vous met au firmament des étoiles, au sommet du podium, mais le problème après c’est d’y rester… Je ne me sens pas piégé mais je suis dans une obligation d’excellence quotidienne, voire même deux fois par jour, midi et soir. «  – Didier de Courten, chef de l’Hôtel Terminus à Sierre – 2 étoiles Michelin – 19 Gault et Millau

Pour retrouver l’article en intégralité cliquez sur le LINK

Ci-dessous le reportage dans son intégralité.

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