Elle cuisinait ses plats à la maison et les vendait sur Facebook

08 novembre 2016  0  DÉNICHÉ SUR LE WEB
 

signature-food-and-sens C’est une pratique qui risque de se développer sur internet, proposer en vente des plats cuisinés à la maison sur les réseaux sociaux. Une pratique qui échappe à toute législation, à toute fiscalité, et pose un problème de concurrence aux métiers de bouche.

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L’exemple de cette américaine qui voulait vendre ses plats faits maison sur le net est le typique exemple de l’UBERisation de nos sociétés. C’est sur The Guardian que l’histoire a été rapporté, reprise par Le Figaro.

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Une Américaine risque la prison pour avoir vendu des plats cuisinés sur Facebook – Mère célibataire, elle est accusée de commerce illégal après avoir proposé à la vente des plats cuisinés sur un groupe Facebook.

En Californie, une mère célibataire encourt jusqu’à trois ans de prison pour avoir vendu des plats faits-maison sur Facebook, rapporte le Guardian. L’histoire de Mariza Ruelas est devenue virale, et pour cause : la citoyenne américaine fait l’objet d’une enquête policière depuis qu’elle a partagé sur un groupe Facebook de recettes de cuisine… des petits plats préparés par ses soins à la vente.

À l’origine de ce scandale, la présence d’une taupe au sein dudit groupe, baptisé « 209 food spot ». Un membre de bureau du procureur du district, qui en « espionnait » les membres, a averti les autorités de ces ventes illégales sur le réseau social. Tous les membres se plient au premier avertissement. Tous les membres sauf un : Mariza Ruelas qui assure ne pas en avoir pris connaissance. La mère de famille continue donc, selon sa version des faits, de proposer ses mets à la vente. « C’est incroyable. Ils pourraient se focaliser sur des criminels ou dealers de drogue plutôt que de rester assis sur leur chaise à la chasse de recettes de cuisine », déplore l’accusée de 37 ans dans les colonnes du Guardian. Stockton, où elle réside avec ses trois enfants âgés de 6 à 19 ans, est considérée comme l’une des villes les plus dangereuses des États-Unis.

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La seconde mise en garde des autorités prend la forme d’un courrier directement adressé à Mariza Ruelas. Compte tenu du chef d’accusation retenu contre elle (commerce illégal de nourriture), elle encourt jusqu’à trois années de prison. Une tentative d’accord préalable échoue : pour échapper à la détention, le procureur propose à la mère de famille 80 heures de travaux d’intérêt général. Option que l’intéressée refuse. Faute d’accord, elle sera donc renvoyée devant un tribunal.

« C’est une décision prise dans un sens de prévention et de sécurité, a déclaré le procureur adjoint du district de San Joaquin, Kelly McDaniel. Nous ne pouvons pas attendre que quelqu’un meurt ou tombe gravement malade à cause de la nourriture d’un inconnu ». Mariza Ruelas, de son côté, assure que « l’objectif n’a jamais été de devenir riche, mais juste d’aider des personnes. »

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