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Un homme d’affaires américano-colombien rachète une partie du Château Petrus

07 septembre 2018  0  Non classé
 

signature-food-and-sens Six lettres qui font rêver les œnologues du monde entier. La famille Moueix, propriétaire du mythique château Petrus sur le plateau de Pomerol, a cédé 20 % de ses parts à un milliardaire américain d’origine colombienne. Selon Les Echos, qui révèlent l’information, Alejandro Santo Domingo, 499e fortune mondiale, actionnaire du brasseur belgo-brésilien ABInBev, est depuis un an propriétaire d’au moins 2 des célèbres 11,4 ha dans le Bordelais.

vin petrus

Selon la Revue des vins de France, le montant de la transaction était de 200 M€, soit 87 millions l’hectare. Soit 14 500 € le pied de vigne. Si cette valeur se confirmait, elle en ferait la terre agricole la plus chère au monde. Ce n’est pas un hasard : les amateurs racontent que ce vin tire son nom de Saint-Pierre, qui détient les clés du paradis, une sacrée promesse.

«Pour le développement de Pétrus »

Les deux familles se connaissent depuis longtemps. Issus d’une famille corrézienne, installée comme beaucoup d’autres Corréziens avant guerre dans le Bordelais pour y développer le négoce du vin, Jean-François Moueix et son fils Jean Moueix assurent n’avoir aucune intention de se désengager de Pétrus. « L’arrivée de cet investisseur familial d’envergure est essentielle pour accompagner le développement de Pétrus à long terme et les deux familles comptent bien y rester associées très longtemps », a affirmé Jean Moueix aux Echos.

chateau petrus

Les Moueix ont développé leur propre réseau de négoce, au travers de la filiale Clés Distribution, et les 30 000 bouteilles couvées chaque année dans leurs caves se vendent en moyenne 2 200 €, et jusqu’à 4 000 les meilleures années, le prix le plus cher pour un bordeaux. En 2014, lors d’une vente aux enchères à Paris, un lot de douze bouteilles du millésime 1982 s’était vendu 43 000 €.

La famille privilégiant le marché français, ses crus sont régulièrement contrefaits à l’étranger. Ces escroqueries exigent de lourds investissements dans la traçabilité et l’authentification, que l’apport de fonds de la famille Santo Domingo devrait permettre de renforcer.

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