Saviez vous qu’une partie du cabillaud de Norvège fait un petit tour en Chine avant d’arriver dans nos assiettes ?
Consommation: Du cabillaud gonflé à l’eau et aux additifs
SANTE La consommation excessive de ce phosphate, déjà présent naturellement dans le poisson, peut provoquer des maladies cardiovasculaires…
Les cabillauds norvégiens qui finissent dans votre assiette ont-ils fait un petit tour par la Chine ? Comme le rapporte France 5 dans un documentaire baptisé Mollo sur le cabillaud ?, une grande partie des cabillauds pêchés en Norvège sont envoyés en Chine pour y être débités en filets ou dos. Ils font ainsi 15.000 kilomètres aller-retour pour réaliser des économies sur la main-d’œuvre avant de se retrouver dans nos assiettes.
» Blanc et sans arêtes, le cabillaud, au goût peu prononcé, est le poisson préféré des Français. C’est la deuxième espèce la plus consommée dans l’Hexagone après le saumon. Les famillesen ont fait un met de choix. A cela s’ajoute la restauration collective et la production destinée à être incorporée aux plats préparés. Pour satisfaire cette demande, la pêche, autrefois traditionnelle, s’est industrialisée. La ressource, elle, se raréfie. La Norvège fournit une grande partie des importations françaises. Mais là-bas aussi, le poisson est menacé de surexploitation. «
Dans ce documentaire, France 5, qui s’est rendu au salon Seafood de Bruxelles, indique que les poissons sont gonflés à l’eau et d’additifs chimiques. L’objectif ? Les rendre plus gros, plus lourds, mais aussi plus blanc, pour les vendre plus cher. Comment ? Les filets défilent sur des tapis roulants et sont percés à l’aide de grosses aiguilles. Elles injectent ainsi de l’eau au cœur de la chair.
Parfois, certains industriels injectent aussi du E451, un additif alimentaire autorisé dans l’Union européenne qui appartient à la famille des phosphates. Mais la consommation excessive de ce phosphate, déjà présent naturellement dans le poisson, peut provoquer des maladies cardiovasculaires, note France 5.