Les chefs de cuisine belges poussent pour une réouverture des restaurants au 1er mars
Comme beaucoup de restaurateurs en Europe, les chefs de cuisine belges se retrouvent dans une situation économique très compliquée, et rien de pire que de ne pas avoir de perspectives d’ouverture. C’est au sein d’une association regroupant pas loin de 200 chefs qu’ils lancent un appel auprès des autorités belges pour une réouverture des restaurants dès le 1er mars prochain, car la situation est intenable pour nombre d’entres-eux.
à lire ci dessous l’article du média belge 7sur7.be
Les Maîtres Cuisiniers de Belgique en veulent pour preuve l’absence de rebond de l’épidémie après la réouverture en juin des restaurants, consécutive au premier confinement. “Il a fallu attendre la mi-août et le retour en masse des vacanciers pour voir la courbe du coronavirus repartir à la hausse. Les chiffres montrent que les restaurants ne sont pas une source de contamination”, estiment les restaurateurs.
Or, cette deuxième fermeture devient difficilement tenable pour les caisses de leurs établissements. Les mesures de soutien et la vente à emporter ont permis de mettre du beurre dans les épinards mais “de plus en plus de chefs voient leurs réserves financières se tarir et sont vraiment à bout”, s’inquiètent les Mastercooks of Belgium.
Mesures de sécurité – Ils dénoncent une politique à la louche pour tout le secteur horeca. “Un restaurant n’est pas un café”, rappellent les chefs des grandes tables belges. Investissements consentis dans des systèmes de ventilation plus performants, cloisons disposées entre des tables plus espacées, nombre limité de clients accueillis, masque obligatoire lorsque l’on quitte la table… Des mesures de sécurité “parfaitement appliquées”, relèvent les restaurateurs.
Patrimoine culinaire belge – Les Mastercooks of Belgium et les Young Masters demandent dès lors que les restaurants puissent rouvrir à partir du 1er mars, voire au plus tard le 15 mars si les experts et les autorités “le jugent plus judicieux”. “En ces temps où le bien-être mental est mis à rude épreuve, un repas au restaurant devient un moment quasi essentiel. Outre leur fonction sociale, (…) c’est aussi le patrimoine culinaire belge qui est en danger”, concluent les chefs, qui affirment préférer des “perspectives claires dans un proche avenir” à une “décision hâtive” qui pourrait se solder par une troisième fermeture.