Et si vous croquiez dans un livre… François Perret publie « Au sein du printemps », sa nouvelle création chocolatée à lire et à croquer
On ne peut que saluer une nouvelle fois le talent époustouflant du chef-pâtissier du Ritz, Francois Perret. Pour saluer le printemps, il dévoile une oeuvre magique, un trompe-l’oeil saisissant si proche de la réalité qu’à la vue des photos, il est aisé de penser que le pâtissier sortait un nouveau livre.
Comme Marcel Proust il part à la recherche du temps passé et rend hommage à un des plus célèbres et fidèles clients du Ritz. Mais à sa façon. Subtilement, délicatement, François Perret ose un livre de chocolat. Un livre au titre évocateur qui reprend un des écrits de Marcel Proust, « Au seuil du printemps », publié en 1912 dans Le Figaro, et extrait des chroniques « Vacances de Pâques ». Tout au long de ce texte initiatique, l’écrivain célèbre la beauté du printemps à travers les aubépines. Elles en sont les héroïnes et le symbole d’une passion pour les fleurs qu’il partageait avec Marie-Louise Ritz, épouse de César Ritz. Pour Marcel Proust, au même titre que son emblématique madeleine, l’aubépine fait remonter des émotions artistiques, visuelles, parfumées et même gustatives qu’il avait oubliées.
Une fois de plus François Perret nous enchante, nous séduit avec cette nouvelle création. Il sait doser justement l’émotion et la gourmandise dans cette oeuvre d’exception et il est impossible de ne pas tomber sous le charme des créations et du pâtissier, grand pâtissier, chef pâtissier du Ritz. Modestement il confie que sa priorité est simple, faire plaisir, « Ma satisfaction dans ce métier c’est vraiment de faire plaisir ».
Pour rendre un hommage au grand Marcel Proust, François Perret mêle artistiquement chocolat et beurre comme l’écrivain jouait avec encre et papier, mots et observations.
Ainsi l’art maitrisé permet la sortie d’une oeuvre à croquer et à lire, « Au seuil du printemps », un chef d’heure gourmand à la croisée de la littérature et de l’art chocolatier.
En hommage à Marcel Proust, figure indissociable du Ritz Paris, François Perret a imaginé un livre tout en chocolat, d’une grande délicatesse. Sa couverture se compose d’une double coque en chocolat noir Équateur 64 % garnie d’un praliné noisette et d’un croustillant de crumble. À l’intérieur, 6 pages en chocolat blanc dévoilent le texte sérigraphié au chocolat noir. Bel et croquant hommage à un des premiers clients du Ritz
Avec « Au seuil du printemps », le Ritz Paris rend une nouvelle fois hommage à Marcel Proust, fidèle client depuis l’inauguration de l’hôtel en 1898. Mais patience pour lire ce livre qui annonce le printemps et le croquer, il vous fauta attendre… le printemps !
Cette création sera disponible en édition limitée jusqu’au 20 juin 2024 – 190 € – 750 GR – 15 X 22 CM – En pré-commande à partir du lundi 11 mars ici – En vente à partir du lundi 18 mars en boutique. Ritz Paris Le Comptoir – 38 rue Cambon – 75001 Paris
Marcel Proust et Le Ritz – Marcel Proust fut un fidèle de l’hôtel de la place Vendôme. Il avait fait des salons son poste d’observation, sa tour de vigie, son espace de vie où il pouvait à loisir observer les faits et gestes des Parisiens et riches étrangers, scruter la vie d’un hôtel et de ses clients. N’était-il pas présent à l’inauguration en grandes pompes de l’hôtel, invité par Marie-Louise et César Ritz.
Ce soir-là, il prend le temps de scruter cette clientèle huppée qui se presse dans les salons, élégante et riche. Il n’a pas besoin de fréquenter d’autres lieux, d’autres soirées, l’essentiel des héros de ses livres est là, en habit et robe longue, bijoux et titres, des aristocrates, le Gotha en majesté, des princes, des héritiers de la vielle noblesse française et étrangère, des capitaines d’industrie, des grands de ce monde, des artistes et des mondaines, des riches et célèbres agitateurs de la vie parisienne, du beau monde. Il est le premier auteur qui s’est inspiré de ses résidences au coeur du Ritz, pour écrire, mettre en scène des moments de son livre « A la recherche du temps perdu ». Il est mondain et écrivain, il trouve là l’atmosphère essentielle pour laisser filer sa plume. Il se sent terriblement bien dans les salons du Ritz et déclare d’ailleurs : « Au Ritz personne ne vous bouscule ». Marcel fuit son appartement, son solitude et l’humidité glaciale de sa chambre ; dans les salons du Ritz, des feux de bois crépitent dans les cheminées et réchauffent le fragile Marcel… Il recherche le confort du Ritz quand le soir arrive, retrouve des amis avec lesquels il observe, échange et soupe. il nourrit son corps et son esprit, ses écrits et ses rêves.
Quand, vous aussi, vous serez dans un salon feutré, dans la bibliothèque, dans une des suites qui porte son nom, vous pouvez rêver… Marcel est assis pas très loin de vous, il écrit, observe, regarde, note tous les mouvements des clients, qui seront la base de ses écrits. Au fil de ses séjours, il va enregistrer des potins et des secrets qui définiront le caractère des hommes et des femmes qui vont défiler dans ses romans.
Crédit photos : Emanuela Cino