Qui pourrait remplacer le  » Pape de la Gastronomie  » ? … Après un mini-sondage c’est le chef Guillaume Gomez qui sort en tête. Et vous, vous en pensez quoi ?

01 février 2018  3  Chefs & Actualités

 Monsieur Paul est irremplaçable, son histoire, son parcours, son talent, l’attention qu’il portait aux autres, son humour, sa rapidité d’analyse, sa justesse… il y a plein de raisons qui font que Paul Bocuse était unique.

L’hommage qui a été rendu au chef par l’ensemble des chefs et de la profession montre ô combien le personnage comptait dans la gastronomie française et mondiale. Dès sa disparition, beaucoup de chefs se sont demandés qui pourrait demain devenir le Bocuse dont la gastronomie française a besoin, qui aurait suffisamment de charisme pour réunir, pour rassembler, pour confédérer, et pour porter le drapeau de la cuisine française ?

De une et de deux, F&S a pris son téléphone et a questionné une trentaine de chefs, a sondé le terrain, mais qui pourrait devenir  » le pape de la Gastronomie  » ? Tout de suite plusieurs noms de chefs ont fusé, pas beaucoup, tout juste 5 ou 6. Il y a eu ceux qui ont dit aussitôt « personne » puis se sont repris, et il y a ceux pour qui c’était une évidence.

Tout d’abord le nom de Jérôme Bocuse, le fils de Paul, le patron du Bocuse d’Or, mais aussitôt la majorité a rétorqué, il vit aux États-Unis, et ne connait pas toutes les générations de chefs, donc pas possible.

Puis bien sûr, le nom du chef Alain Ducasse a traversé l’esprit de beaucoup, il est le plus connu au monde, il est à la tête des Collectionneurs, a initié  » Good France- Goût de France  » … mais non là aussi, plusieurs ont dit, il est trop business, puis il n’unit pas assez la profession, il ne faut pas oublier que la gastronomie c’est aussi la guerre des clans.

Ensuite, certains ont évoqué le chef Joël Robuchon, son parcours, ses étoiles partout dans le monde, il est MOF, il a une grande connaissance de la cuisine classique française, Escoffier n’a aucun secret pour lui… mais non là aussi retour en arrière trop difficile d’approche, trop pris par ses affaires.

C’est Régis Marcon qui a quand même failli sortir le premier du mini-sondage, son implication dans la formation, son oreille attentive aux autres, son charisme, son parcours, son implication dans les concours de cuisines, sa convivialité, son esprit de famille, sa présence auprès des jeunes, un chef de parole qui tient ses engagements… 

Mais finalement, c’est le plus inattendu qui sort de ce mini-sondage, le chef du Palais de l’Élysée Guillaume Gomez. De part son statut, le chef ne fait partie d’aucune école, d’aucun clan, d’aucun réseau, il est neutre. C’est un chef très convivial et prévenant, il a toujours le souci de l’autre, il s’implique beaucoup dans la vie sociale auprès des jeunes, dans les concours, auprès des chefs. Il souffle de nombreuses idées au plus haut de l’État pour valoriser la gastronomie française. Il unit et rassemble autour d’un seule et même voix une profession faite de forts caractères, de personnalités hissées au rang de star et de nombreuses associations. Les chefs reçus en septembre 2017 à l’Élysée c’est lui, un sacré coup de maître. Il connait parfaitement la grande cuisine traditionnelle française, et en plus il est MOF. Il parcourt le monde pour accompagner le chef de l’État, il contribue ainsi aux plus grandes réceptions nationales, et son carnet d’adresse de chef est des plus complets. Il parle à toutes les générations de chefs, il est régulièrement sur le terrain à la rencontre des Français, son influence est grandissante, et il est aimé de tous.

Voilà donc Guillaume Gomez le plus a même à représenter la profession, d’être le rassembleur, d’être l’homme qui peut porter haut la gastronomie française !.. Et vous, vous auriez voté pour qui ?

 

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Une publication partagée par Guillaume Gomez (@guillaume_gomez_) le 31 Janv. 2018 à 9 :12 PST