Une célèbre charcuterie lyonnaise – Sibilia- à la rescousse d’une race de porc quasi disparue, le Mangalitza

10 octobre 2018  0  DÉNICHÉ SUR LE WEB
 

signature-food-and-sensA l’heure où certains mènent la guerre au gras, une célèbre charcuterie lyonnaise, Sibilia, oeuvre en France à la relance du Mangalitza, une race de porcs hongrois pratiquement disparue mais réputée pour son lard, en partenariat avec un couple d’éleveurs. Ce porc pas comme les autres est réputé pour son gras, oui vous lisez bien son gras, le gras que beaucoup décrient. En hongrois, Mangalica ou Mangalitsa signifie « porc avec beaucoup de lard »

 

Connaissez-vous le mangalitza ? Un porc laineux, étonnant, frisé comme un mouton! Il ala queue en tire-bouchon du cochon et la laine frisée du mouton! C’est bien un cochon; il fait partie de la famille de la race porcine ibérique. L’hiver son poil long semblable à de la laine frisée le protégé du froid, au printemps ses boucles disparaissent et il se couvre d’un poil brillant , blond et raide…
Le porc laineux, ou mangalitza, est une race ou un type de porc, relativement proche du sanglier, élevé par l’homme pour la consommation de sa viande ou…  comme animal de compagnie et pour l’entretien d’espaces naturels montagnards.

 

© AFP

Michel et Sylvie Guidet élèvent une centaine de Mangalitza dans leur exploitation escarpée qui s’étend sur trois hectares dans le hameau de La-Chapelle-du-Bard, en Isère (centre-est de la France). « Ce qui me motive, c’est faire le meilleur cochon du coin! C’est un pari », avoue Michel Guidet, docteur en biochimie devenu éleveur de cochons, en quête de saveurs authentiques.

En 2007, il décide d’élever deux cochons roses « large white ». Mais cette race se révèle trop fragile pour le climat rude, aux hivers très froids et aux étés très chauds de son hameau à 600 mètres d’altitude. Il découvre le Mangalitza, une race ancienne, mi-cochon, mi-sanglier.

Né en Hongrie à l’aube du XIXe siècle, ce porc à poil dru a failli disparaître après la Seconde guerre mondiale car il était trop peu prolifique et sa croissance était trop lente: il faut en effet 18 mois pour obtenir une carcasse de 80 à 100 kilos, contre cinq mois pour un porc industriel, souligne Bruno Bluntzer, dirigeant de la Maison Sibilia.

Michel Guidet en achète deux à titre d’essai en 2008, puis d’autres, qui aujourd’hui ont fait des petits. En liberté, été comme hiver, dans l’enclos jouxtant sa maison, quelque 80 Mangalitza aux soies blondes, rousses ou hirondelle (noires sur le corps, blanches sur le ventre) dévorent goulument maïs, châtaignes et autres fruits éparpillés au sol, tandis que d’autres grattent la terre avec leur groin en grognant.

 
 
Voici le Mangalica sauvé !
 

Source: Afp

 

 

 

 

 

 

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