Le comité du The World’s 50 Best Restaurants a donné le coup d’envoie hier à Anvers à une nouvelle année dédiée à la gastronomie mondiale
Lundi soir le comité du The World’s 50 Best Restaurants a donné le coup d’envoie aux célébrations du classement 2021, et ouvre à nouveau la porte à l’innovation, à la créativité, et à la solidarité.
Ça se passait hier à Anvers, le comité du The World’s 50 Best Restaurant’s dévoila la liste des cinquante meilleurs restaurants du monde 2021, sponsorisés par S.Pellegrino & Acqua Panna.
Les célébrations ont commencé après une longue conférence de presse qui a donné le coup d’envoie à la série de diners et conférences organisées pour l’occasion. Et c’est William Drew, directeur des contenus du classement, qui a accueilli la presse et les chefs en souhaitant à tout le monde de « profiter – enfin – de ce moment très attendu«
« C’est une joie immense de pouvoir enfin célébrer la gastronomie après une année si difficile » avait ajouté Charles Reed, CEO du groupe William Reed, organisateur de l’événement. « Certe, on aurait dû se rencontrer l’année dernière mais tout le monde sait ce qu’il s’est passé. Comme ça, on a profité de ce temps pour réfléchir aux milles façons de pouvoir aider ce secteur qui nous est tant cher et, après avoir lancé des initiatives comme le 50 Best for Recovery ou les 50 Best Champions of change, nous voici à nouveau tous ici: les chefs, les médias et les passionnés de gastronomie du monde entier.«
À ses cotés, on pouvait voir le vice maire d’Anvers et le directeur de l’office du tourisme des Flandres, la région et la ville qui étaient censés accueillir l’évènement en 2020 et qui ont été bien entendu re-confirmés pour 2021. « On ne pouvait pas passer à coté d’un territoire qui est si intéressant d’un point de vue gastronomique, où l’on peut déguster des très bonnes bières et des chocolats d’exception et choisir entre restaurants gastronomiques incroyables et petits bistrots représentant la cuisine de plus de 170 pays différents.«
Deux ans et trois mois après la dernière édition présentée à Singapour, le 50 Best revient plus fort que jamais et tente de toutes ses forces de s’affirmer comme la liste de référence pour le monde de la gastronomie, juste un mois après l’annonce des classements concurrents de La Liste (où travaille désormais Hélène Pietrini) et The Best Chefs Awards. Le public commence un peu à se perdre dans tout ces classements, qui classe et reclasse sans cesse, le 50Best est important pour ceux qui désirent se faire une réputation et surtout voir leur restaurant complet, les autres classement sont beaucoup plus confidentiels.
C’était donc le moment c lundi soir pour le Mirazur de passer au ‘club’ Best of the Best ( écarte bordeaux ), dont font partie déjà tous les anciens gagnants des précédentes éditions (El Celler de Can Roca, Osteria Francescana, The Fat Duck et Eleven Madison Park), exception faite pour le Noma de René Redzepi qui, après avoir gagné en 2010, 2011, 2012 et 2014, était à nouveau dans la course en tant que nouveau restaurant suite au déménagement à Nordatlantens Brygge avec le nom de Noma 2.0. « On a rajouté la règle des Best of the Best en 2019, avec l’objectif de faire bouger le classement et donner a priori plus d’options aux nouveaux et jeunes projets d’y accéder et progresser« , a précisé William Drew.
Et quand on demande à Mauro Colagreco s’il est triste de ne plus être dans la compétition, il répond : « Pas du tout ! Je me sens relaxé et très heureux. Les 18 mois qui viennent de passer ont été pleins d’émotions. On était au top quand on a du soudainement fermer. Et cela a été très dur, pour moi comme pour mon équipe. Quand j’ai enfin rouvert mon restaurant ça a été comme si j’avais gagné une deuxième fois ! Je suis donc très heureux de laisser ma place à quelqu’un d’autre. »
Finalement et sans trop de surprise, c’est le chef René Redzepi du NOMA à Copenhague qui a décroché le titre de numéro 1 mondial… l’histoire d la gastronomie mondiale continue à s’écrire ….
Par Lorena Lombardi