La restauration est elle encore le job des » coups de pied dans le cul » ?
C’est en tout cas ce que semble affirmer le secrétaire général de la CFDT Laurent Bigot dans un papier d’humeur du quotidien Libération ( Libé ). Pourtant cette idée semble faire partie du passé, en tout cas dans pas mal de secteur où les choses ont bien changé, et notamment la gastronomie. Parfois par la force des choses, car la pénurie d’employés est telle que une remise en question a été nécessaire, tout autant du côté des employeurs que des employés.
La petite phrase du président Macron pendant le week-end a mis le feu aux poudre créant une déferlante médiatique assez impressionnante, qui a glissé sur le terrain politique comme on pouvait s’en douter.
Pour répondre à l’article de Libé, la restauration n’est pas un JOB mais un vrai métier, une profession qui demande du savoir faire, de la formation et de l’engagement personnel ( c’est d’ailleurs ce même engagement qui manque à beaucoup pour faire carrière ), mais aussi une vraie passion et l’envie de partager.
Après il est bien évident que pendant plusieurs générations les employeurs n’ont pas pris la mesure de la pénibilité pour les équipes, mais aujourd’hui même si la restauration est un métier contraignant en terme d’horaires, c’est un métier qui procure beaucoup de satisfaction et d’épanouissement personnel, mais encore faut il l’avoir choisi sois-même.
Et vous pensez vous que la restauration soit encore » le job des coups de pieds dans le cul » ?