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Juan Arbelaez – la folle aventure d’un chef cuisinier colombien en France – Il a ouvert la semaine dernière son 6ème restaurant

04 mars 2019  0  Non classé
 

signature-food-and-sens Juan Arbelaez – Le chef argentin Mauro Colagreco etle chef colombien Juan Arbelaez composent le doublé gagnant des chefs d’Amérique du Sud qui réussissent en France. En effet en peu d’années, tous les deux ont réussi à s’imposer en haut de l’affiche des chefs les plus connus dans l’Hexagone – Colagreco parce qu’il s’est positionné comme un des meilleurs chefs du monde avec sa restauration gastronomique du Mirazur à Menton (où il a décroché 3 étoiles au guide Michelin  – Arbelaez avec sa belle-gueule, son charisme et son talent il a su s’imposer dans un univers bistronomique parisien où depuis Top Chef il n’a cessé de se faire remarquer parmi les people.

juan arbelaez

Le quotidien Le Parisien lui a consacré tout un article à lire ci-dessous ou en cliquant sur le LINK pour retrouver l’intégralité de la publication.

Le chef colombien ouvre cette semaine son nouveau resto, Yaya, dans le XIXe arrondissement de Paris. Portrait d’un trublion de la cuisine révélé par l’émission Top Chef.

Il traverse la salle d’un pas rapide et assuré, en chantant. Et pose les assiettes sur la table, décrivant chaque plat avec un débit de mitraillette. « Tarama, crème de fava, et tzatziki maison, avec pas trop d’ail pour ne pas dormir seul ce soir, mais une pointe d’ouzo pour être encore plus fou ! » Juan Arbelaez, c’est ça. Boulimique de travail, contact facile, rire communicatif. Une pile électrique aux doigts de fée qu’on retrouve chez Yaya, son dernier restaurant, tout juste ouvert sous la halle Secrétan (XIXe).

Rien ne résiste à ce chef colombien de 31 ans, passé par Top Chef, qui ouvre des restos à tour de bras. Cette table grecque, fondée avec les frères Chantzios, fondateurs de l’huile d’olive Kalios, est sa sixième adresse en Ile-de-France après Plantxa et Levain à Boulogne (92), Maya à Villed’Avray (92), Yaya à Saint-Ouen (93), Vida (Xe) à Paris.

Il le reconnaît, il a du mal à se poser. « Au bout d’un moment, les fesses me piquent. Même en service, pendant la coupure, je pars courir », reconnaît ce brun aux faux airs de Johnny Depp, période Arizona Dream. Aujourd’hui, il lui arrive encore de se pincer pour y croire. Car rien ne le prédestinait à cette vie de chef à succès dans l’antre de la gastronomie. La cuisine, « mon yoga à moi », c’est sa mère, cantinière dans une école, et son grand-père qui s’en chargent, à Bogota. « Quand ils se mettaient à cuisiner et qu’on passait à table, c’était magique, sourit-il. Tout le monde attendait ça. On laissait les tensions dehors ».

Arrivé à Paris à 18 ans

Sa mère l’inscrit au lycée français. Mais Juan, aîné d’une fratrie de trois garçons, classe moyenne, n’est pas scolaire. La cuisine le titille. « A cette époque, je savais à peine faire une quiche lorraine. Je me souviens d’un plat que j’avais préparé pour ma famille. J’avais mis tellement de romarin que mon père a tout recraché ! » rigole Juan, dans un français sans accent.

A 18 ans, il débarque à Paris pour intégrer la prestigieuse école du Cordon Bleu (XVe). « Je n’avais pas les moyens de payer les cours, raconte le trentenaire. Alors j’ai fait le pied de grue pendant une semaine devant la porte. Quand j’ai vu le directeur, je lui ai dit que j’étais prêt à faire n’importe quelle tâche pour intégrer l’école. Et ça a marché ».

Pendant deux ans, il s’occupe chaque midi de la mise en place pour le déjeuner des chefs. Un jour d’examen, un élève se désiste. Juan, qui n’a pas encore fini son cursus, propose de le remplacer. Proposition acceptée. Il termine premier. Et la folle aventure commence. Pierre Gagnaire, Eric Fréchon, puis Top Chef en 2012. La machine est en marche. On connaît la suite.

Son prochain resto ? « Ça sera un retour aux sources, du côté de la Colombie, promet-il. Je sens que maintenant, j’en ai envie. »

L’histoire de sa vie, Juan la raconte, sans filtre. Evoquer son couple avec l’ex-Miss France Laury Thilleman ne le dérange pas. Les deux amoureux manient parfaitement les réseaux sociaux. « La médiatisation, ça permet de faire passer des messages, glisse-t-il en fin communicant. Qu’il faut arrêter de manger de la m…, acheter autant que possible chez des producteurs locaux, par exemple ». Dans le discours, comme dans sa cuisine, il vise l’équilibre. Pas trop sucré, pas trop salé. Mais beaucoup de goût.

Photo Copyright Froufrou/instagram Arbelaez

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