Hélène Darroze, Christian Constant et Philippe Urraca rendent hommage au chef André Daguin – « Je l’aimais pour sa cuisine et pour le rugby »

14 mai 2022  0  Non classé
 
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Hier à Auch dans le Gers, le Festival « Auch, le Goût » célébrait le terroir, la gastronomie et les chefs, réunis autour de Ariane Daguin ( D’Artagnan à New York ), un vibrant hommage à été rendu à André Daguin celui qui aura définitivement marqué la cuisine en Gascogne, celle des mousquetaires !

Retrouvez ci-dessous l’article que consacre le quotidien local La Dépêche à l’évènement

Parrains de la première édition du festival « Auch, le Goût », dont le coup d’envoi a été donné ce vendredi 13 mai, Hélène Darroze et Christian Constant rendent un vibrant hommage à André Daguin, ambassadeur de la cuisine gasconne.

C’est ce qu’on appelle une belle brochette, et elle n’aurait pas été pour déplaire à André Daguin. De nombreux chefs se sont retrouvés symboliquement ce vendredi soir à l’Hôtel de France, à Auch, pour célébrer la mémoire du grand chef gascon, disparu en 2019.

On retrouve parmi eux Hélène Darroze et Christian Constant, parrains de cette toute première édition du festival « Auch, le Goût« , mais aussi le pâtissier Philippe Urraca, sans oublier bien sûr les frères Casassus, Bruno et Vincent, qui ont mis les petits plats dans les grands pour marquer le coup.

« Je l’aimais pour sa cuisine et pour le rugby » – L’occasion pour eux de rendre hommage à la mémoire d’un homme qui les a marqués et inspirés, tant humainement que professionnellement. « On a tenu à participer à cet hommage à André Daguin parce que c’est un monsieur qui a des valeurs, souligne Christian Constant. Je l’aimais bien pour sa cuisine d’abord et puis pour le rugby ensuite. Quand il passait rue Saint-Dominique, souvent il s’arrêtait pour manger une pomme de terre farcie avec un petit verre de vin blanc. Ce soir, j’ai justement fait cette pomme de terre farcie pour lui rendre hommage. C’est quand même un monsieur qui a marqué son époque, notre époque. Il a créé un plat qui est fabuleux, le magret de canard. Avant on ne parlait que du confit dans le Sud-Ouest et lui a amené cette image. Je suis là parce qu’Ariane Daguin (sa fille, NDLR) nous avait demandés à Hélène Darroze et moi-même si on voulait être parrains, ça a été avec joie et plaisir. C’est un monsieur qui restera dans ma carrière et dans ma vie parce qu’il a été énorme dans ce qu’il a fait.« 

Ce n’est pas Hélène Darroze qui viendra le contredire. « Je suis d’abord là par amitié parce qu’André Daguin m’a vu grandir jusqu’à sa mort, témoigne-t-elle. Un de ses derniers repas, il l’a fait dans mon restaurant. C’est un monsieur qui avait beaucoup d’affection pour moi et j’avais beaucoup d’affection pour lui. Ariane est une de mes meilleures amies, je suis là pour elle. Je rends hommage aussi à un grand cuisinier, un grand homme, quelqu’un qui a donné ses lettres de noblesse à la cuisine gasconne et qui l’a fait rayonner à l’international. Il a été précurseur sur beaucoup de choses. Un jour, j’étais toute fière d’avoir fait une glace au foie gras et Ariane m’a dit : tu rigoles, mon père en faisait il y a vingt ans. C’était un grand monsieur de la cuisine à qui on doit beaucoup, par tout ce qu’il a apporté et par tous les combats qu’il a menés en notre nom.« 

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