Face à une importante sécheresse, de nombreux chefs ne peuvent pas profiter de leur potager, et sont obligés de repenser leurs cartes
France2 s’est rendu auprès d’un chef installé dans la Drôme qui a été contraint de modifier son offre culinaire faute de produits cultivés dans son potager où celui de ses maraîchers.
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Conséquence de la sécheresse, certains fruits et légumes viennent à manquer, ou bien n’ont pas la saveur attendue. Dans la Drôme, un restaurateur a fait le choix d’adapter sa carte à ces conditions météorologiques exceptionnelles.
Un soleil de plomb brille depuis plusieurs semaines dans la Drôme. Dans ce potager à Grignan (Drôme), la végétation est sèche et certaines plantes ne poussent quasiment plus. « Là où j’aurais dû avoir [jusqu’à] huit courgettes, eh bien je n’en ai pas », déplore ce jardinier. Il travaille avec le chef Julien Allano et fournit des légumes à son restaurant étoilé. Cette année, la récolte est difficile : il n’a pu sauver qu’un tiers des tomates de sa serre. Il assure n’avoir « jamais » connu ça. « J’ai connu des années où les tomates, je les amenais quasiment jusqu’à Noël. Et là, maintenant, mi-juillet… »
Le chef et son maraîcher constatent les dégâts de la sécheresse
Il choisit ses recettes selon les récoltes
Une sécheresse à laquelle doit également s’adapter Julien Allano. Ce restaurateur propose un menu unique, au jour le jour. Il choisit ses recettes en fonction des récoltes et des conditions climatiques. « C’est de l’anticipation, c’est de la création et puis voilà, on s’adapte, on se réinvente. Il y a de nouvelles contraintes, on fait de nouvelles recettes, ce n’est pas plus compliqué que ça », sourit-il.