À la Mère de famille – Pénétrez dans la plus ancienne Chocolaterie de Paris
À Pâques, le chocolat restera à jamais à la fête, c’est la période la plus intense pour les chocolatier, bien au-delà de la Sant-Valentin ou des fêtes de fin d’année. Consommer du chocolat à Pâques, c’est une tradition qui ne date pas d’hier. Elle remonte même à plusieurs siècles. Pâques est une fête religieuse, qui commémore pour les chrétiens la résurrection de Jésus. Au début du printemps dans le calendrier, c’est aussi la période du renouveau et de la fertilité, ce que symbolise l’œuf depuis des millénaire.
Durant le Moyen Âge, le dimanche de Pâques marque la fin du carême, une période de quarante jours durant laquelle la consommation d’œufs était interdite par l’Église. Les œufs étaient donc conservés pendant toute la durée du jeûne. Puis à la rupture du jeûne, ils étaient offerts. Au 13e siècle, en Europe, on commence à voir apparaître des œufs peints en rouge pour l’occasion.
L’apparition du chocolat en France remonterait à 1615, lors du mariage de Louis XIII et Anne d’Autriche à Bayonne. Il entre dans les habitudes culinaires de Versailles sous Louis XIV, qui popularise sa consommation à la Cour. C’est en 1659 que s’ouvre à Paris la première chocolaterie de France, dans le quartier des Halles. On y déguste alors le chocolat sous forme de boisson.
L’œuf en chocolat, lui, aurait fait son apparition au XVIIe siècle. À ce jour, il n’existe aucune trace historique de celui qui eut l’idée (un jour) de vider les œufs et de les remplir de chocolat. Mais force est de constater qu’au fil du temps, probablement avec le développement de la chocolaterie, la fabrication d’œufs en chocolat s’est répandue. Par extension, les poules et les poussins en chocolat feront partie plus tard de la même symbolique.
Le quotidien Le Parisien s’est rendu, à l’occasion des fêtes de Pâques, à la plus ancienne chocolaterie de Paris – À la Mère de Famille – découvrez ci-dessous…
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