Le livre « Ibrik, ma cuisine des Balkans », par Ecaterina Paraschiv-Poirson, remporte le « Prix de la Francophonie » du Prix Eugénie Brazier 2020
Le Prix Eugénie Brazier a été créé en 2007 afin de récompenser la transmission du patrimoine culinaire par les femmes et distingue chaque année un livre de cuisine écrit par une femme ou sur la cuisine des femmes, une illustratrice ou une photographe d’un livre de cuisine, un roman ou essai gourmand et un livre de cuisine dans la catégorie Francophonie et d’ailleurs. 4 livres sont ainsi récompensés, quatre livres de cuisine de femme. L’association Les amis d’Eugénie Brazier A créé un prix littéraire pour mettre en avant la transmission du patrimoine culinaire et faire la promotion des actions de l’association. Chaque année, le Prix Eugénie Brazier récompense un livre de cuisine écrit par une femme ou sur la cuisine des femmes (le Grand Prix), une illustratrice ou une photographe d’un livre de cuisine (Prix de l’Iconographie), un roman ou essai gourmand (Prix du Roman ou de l’Essai Gourmand) et un livre de cuisine dans la catégorie Francophonie et d’Ailleurs.
« Mettre en avant les femmes, leurs ambitions, leurs talents et leurs réalisations, c’est une façon de rendre hommage au parcours exceptionnel de ma grand-mère… » confie Jacotte Brazier, petite-fille de la plus célèbre des « Mères lyonnaises », Eugénie Brazier, première chef à décrocher trois étoiles au Guide Michelin, récompensée pour sa poularde demi-deuil, ses quenelles, ses gratins, ses artichauts au foie gras…
Le jury de passionnés de gastronomie et de littérature a sélectionné les livres qui vont figurer au palmarès des différentes catégories de prix décernés par l’association. Les gagnantes sont :
Grand Prix Eugénie Brazier : My comfort food de Trish Deseine (Éditions La Martinière) – Prix de l’Iconographie et de l’Image : Je sais cuisiner de Jeanne Zoé Lecorche (Éditions Albin Michel) – Prix de l’essai et roman gourmand : Le déjeuner chez Jojo de Johanna Kaufmann (Éditions Mdiapop) – Prix de la Francophonie et d’ailleurs : Ibrik, ma cuisine des Balkans de Ecaterina Paraschiv-Poirson (Éditions Marabout) – Coup de cœur du Jury : Le Grand Recho de Vanessa Krycève, Valérie Sevenet et Alice Barbosa (Éditions de l’Épure). Nous avons parlé de ce livre ici.
IBRIK, ma cuisine des Balkans – Le livre remporte le « Prix de la Francophonie » du Prix Eugénie Brazier 2020 – Envolons-nous vers les Balkans, vers ces terres pas très connues pour découvrir les recettes d’un cuisine familiale, de tradition une cuisine haute en couleurs et en saveurs. Cuisine multiple forte des influences grecque, serbe, croate, roumaine, slovène, monténégrine, macédonienne, bosniaque, bulgare, albanaise… . Des identités et des cuisines qui se mêlent pour donner une cuisine généreuse, colorée,
L’AUTEUR – ÉCATERINA PARASCHIV-POIRSON – CHEF d’Ibrik Café et Ibrik Kitchen. Cathy est née en Roumanie, est venue toute petite en France avant de retourner dans son pays, revenir chargée d’une histoire familiale, d’une cuisine natale et de la volonté de faire découvrir cette cuisine identitaire où terroir et modernité se marient pour transmettre ses souvenirs et ses racines. Cette cuisine de feu, de terre, d’eau, de chaud et de froid est le lien indéfectible avec son héritage des Balkans.
LE LIVRE – 192 pages & 1085 grammes de cuisines et de recettes nées après de longues années de réflexions aussi bien philosophiques, géographiques, historiques et culinaires. t Cathy a choisi pour le titre du livre comme pour ses restaurants le mot IBRIK, mot qui désigne le pot traditionnellement en cuivre dans lequel se prépare le café turc.
En 6 chapitres : Mezzés – Plats familiaux – Bocaux & salaisons – Pains et Brioches – Desserts – Boissons.
LE SUJET – LA CUISINE DES BALKANS – Quand la cuisine méditerranéenne se mêle aux plats chaleureux du cœur de l’Europe, de la Grèce, de la Roumanie, de la Turquie et d’ailleurs, de toutes ces terres entre Orient et occident qui ont vu passer des envahisseurs et leurs cultures, des occupants et leur identité culinaire. Les terres des Balkans dont la définition est encore délicate aujourd’hui, ont vu défiler, à travers les siècles, d’innombrables voyageurs, qui ont mixé leur culture et leur cuisine. Cuisine riche, richesse qui s’explique, également, par la présence des éléments naturels – L’eau, quatre mers qui regorgent de poissons divers et variés qui font partie intégrante de la cuisine des Balkans – Le feu, forêts et montagnes ont installé la culture du bois, du feu et du barbecue – La terre, les habitants des Balkans sont avant tout des agriculteurs ou des descendants de famille d’agriculteurs ou d’éleveurs d’animaux, habitués à avoir les mains dans la terre, à faire le foin en été et à partir avec les animaux en pâturages – Le climat qui souffle le chaud en été et le froid en hiver a rendu les cuisines des Balkans très créatives pour lutter contre le froid, conserver les aliments.
LES RECETTES – 100 – puisées dans la cuisine de sa mère qui est le fil rouge du livre – Tout commence par les MEZZES « joyeux alibi pour partager un court moment tous ensemble… , ce qui compte, c’est l’abondance et pas forcément la complexité… une table bien garnie est un signe d’abondance, de richesse et d’hospitalité ». Suivent Les Plats familiaux, Soupes, Caviar d’aubergines, Poivrons farcis ou Brochettes de poulet marinés, Légumes fermentés, Pain Pita, Baklava, Café Irik… Certaines recettes sont végétariennes et/ou sans gluten.
LE PHOTOGRAPHE – Emilie Franzo
L’AVIS DE LA POULE SUR UN MUR – Recettes familiales, sans frontières qui réchauffent le coeur et l’esprit, parlent transmission, partage et échange et i invitent à la découverte d’une cuisine et de terres presque inconnues ou mal connues – Cuisine authentique et sincère – Le livre nous emporte dans les traditions d’une femme qui n’a jamais oublié d’où elle vient, d’un territoire rude mais hospitalier, d’une culture aux mille facettes – Ibrik, ma cuisine des Balkans : un premier livre pour révéler toute la richesse des Balkans
IBRIK MA CUISINE DES BALKANS – ÉCATERINA PARASCHIV-POIRSON – MARABOUT – 25€