GastroBusiness – Tout et son contraire …

15 octobre 2017  0  Non classé
 

signature-food-and-sens On savait que le chroniqueur gastronomique Gilles Pudlowski était un peu la mémoire vivante de la gastronomie française, un puits de savoir dès qu’il s’agit de l’histoire d’un chef, de son parcours, de sa cuisine, mais aussi dès qu’il est question de popote culinaire et médiatique rien n’échappe au célèbre PUDLO ! 

Suivez d’ailleurs le compte Instagram de Gilles Pudlowski en cliquant ICI

 

Avec #bernardloiseau, souvenir d’août 2002. Oh, les beaux jours!

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C’est justement hier qu’il a fait remonter à la surface un article du journaliste Alexandre Cammas créateur du Fooding sorti sur Télérama, où il tirait à boulets rouges sur le guide Michelin… Michelin qui a pris il y a quelques semaines des participations dans le Fooding, et est donc devenu partenaire à part entière de ce mouvement culinaire très branché.

C’est sur son compte Facebook que Gilles Pudlowski a relayé un article où le guide Michelin est qualifié  « d’ ennemi de la cuisine vivante française « , mais c’était au mois de juin 2016, en 15 mois les avis peuvent changer et business oblige retournement de situation … aujourd’hui le Fooding adore le guide Michelin !

TELERAMA – EXTRAITS – papier de juin 2016 – Cliquez sur le LINK pour lire l’article en intégralité.

Revenons au guide. Quand on observe votre palmarès annuel, il tranche souvent avec celui de vos concurrents. Comment l’analysez-vous ?

Notre palmarès ne se construit pas sur la durée, il s’agit du goût de l’époque. On regarde le classement du Michelin pour constater si des restos sélectionnés par le Fooding ont obtenu une étoile, afin de les féliciter. Omnivore et Gault & Millau, on ne les ouvre pas. 

 

Admettez que le Fooding met un point d’honneur à se démarquer du Michelin.

Au départ, c’est l’ADN du Fooding. Si la France n’est plus considérée comme le pays de la gastronomie, c’est évidemment à cause du Michelin.

 

Est-ce vraiment juste de dire ça ?

Pour que les grands médias parlent de gastronomie, il faut une étoile. L’année dernière, les journaux télévisés ont ouvert avec un restaurant tropézien qui a obtenu sa troisième étoile [La Vague d’Or, NDLR]. Le Fooding n’envoie pas ses lecteurs à Saint-Tropez débourser 300 euros dans un menu. Est-ce que ça incarne le renouveau de la gastronomie ? Evidemment que non. Le Michelin est l’ennemi de la cuisine vivante française. 

 

Que reprochez-vous aux « grands chefs étoilés » ?

Les business plans de Guy Savoy et consorts élaborés dans les années 1980/90 sont archaïques. Ces chefs doivent défendre l’hypothétique suprématie de la gastronomie française. Ils n’ont pas envie de retourner en cuisine et d’ouvrir des bistrots. Mais en réalité, qu’est ce qui bouge ? Quand Jay-Z vient à Paris, il va manger au Septime, pas chez Ducasse !

 

Vous remettez donc en question le classement du Michelin ?

Je pense qu’il y a des restaurants sous-côtés, comme la Grenouillère. C’est un comble que le guide Michelin ne soit pas capable de reconnaître le talent d’Alexandre Gauthier [La Grenouillère possède 1 étoile au Michelin, NDLR]. Si on cherche un nouveau Noma, c’est évidemment la Grenouillère. Le seul restaurant français total, pensé avec une expérience globale : la vue, le cadre, les produits, le sourcing, le spectacle… Il paye sa liberté au prix fort.

© Maxppp 
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