So French So Food 2019 – 7ème édition de la semaine de la gastronomie française en Israël du 9 au 13 février, le chef Guillaume Gomez amène avec lui 16 chefs du sud de la France
La 7e édition de la Semaine de la Gastronomie Française en Israël » So French So Food « , placée sous le patronage de la région Sud – Provence-Alpes-Côte d’Azur, se déroulera du 9 au 13 février dans les villes de Tel Aviv, Haïfa, Jérusalem, Beer Sheva, Zikhon Yaakov, Nazareth et Tibériade.
17 chefs français dont un chef-pâtissier et un maître boulanger, menés par Guillaume Gomez, chef des cuisines du Palais de l’Elysée, et par Shalom Kadosh, icône de la gastronomie en Israël et chef du restaurant Cow on the Roof (de l’hôtel Leonardo Plaza à Jérusalem), tous deux parrains de l’événement, collaboreront avec les meilleurs restaurants gastronomiques d’Israël, » indique le site de l’organisation.
Guillaume Gomez, qui porte la toque de chef de l’Elysée est parrain depuis 7 ans de cette semaine de la Gastronomie Française en Israël chaque année il emmène avec lui la crème des chefs français pour une semaine placée sous le signe du partage.
Interview pour le journal ActuJ.com
AJ : Pourquoi cette fidélité ?
Guillaume Gomez : Je ne raterai cette semaine pour rien au monde. C’est un bonheur de faire découvrir Israël et sa culture gastronomique à des chefs français. Ce que je veux avant tout c’est que les chefs aiment Israël comme moi je l’ai aimé dès ma première visite, avec l’envie d’y revenir.
A.J.: Quel est le message du Festival ?
G.G. : On y vient pour partager notre savoir-faire avec celui des chefs israéliens. Cette semaine est un véritable pont entre nos pays et nos cultures.
A.J.: Que pensez-vous de la cuisine israélienne ?
G.G. : Je l’ai vraiment vu évoluer. Les chefs israéliens sont tous atypiques et ont appris à faire une très belle cuisine avec leur identité culturelle, leur histoire, leur terroir.
A.J.: Gastronomie et cacherout font-ils bon ménage ?
G.G. : La cacherout n’est pas un problème. Tous les chefs qui viennent en Israël redoutent ce qu’ils pensent être une contrainte. Mais, cuisiner sans beurre ou sans crème n’empêche personne de bien faire son métier. Le plus important étant de choisir de bons produits. Au chef de relever ce défi et de s’adapter. La première fois que j’ai cuisiné cacher en Israël avec le chef israélien Shalom Kadosh, je lui ai demandé de ne pas me lister les interdictions mais de m’apporter les produits avec lesquels je devais travailler.
A.J.: Avez-vous déjà cuisiné cacher à l’Elysée ?
G.G. : Il y a deux semaines pour un dîner en l’honneur du président israélien Reuven Rivlin. On est bien sûr obligé de s’appuyer sur un traiteur cacher pour les moyens techniques. Après dix voyages en Israël, j’avoue que je manie très bien la cacherout.
A.J.: Le Festival a aussi une dimension caritative. Vous animerez un atelier pour des mères détenues en prison et leurs enfants. Une cause qui vous tient à cœur ?
G.G. : Toutes les causes sont nobles. Et nous entendons nous servir de la notoriété du Festival et des Chefs participants pour transmettre les valeurs de la République française, liberté, égalité, fraternité. Pendant cet atelier nous allons cuisiner ensemble et surtout partager. Je ne conçois pas mon métier autrement.
A.J.: Plusieurs chefs israéliens s’imposent à l’étranger. Un succès mérité ?
G.G. : Totalement. Ils exportent leur cuisine mais aussi une mentalité, une culture, une atmosphère que l’on retrouve dans la salle, autour des tables. Tout ce qui fait du déjeuner ou du dîner une expérience unique.
Excellente cession de la semaine de la gastronomie Française avec un grand « G »…
Dommage que certain « chef » présent parmi nous n’été pas vraiment cuisinier, ni chef (merci St Raphaël)
MERCI pour cette collaboration et à l’année prochaine.
Formidable encore et encore la cuisine un lien beaucoup plus important qu’il en à l’air
BRAVO