Ce restaurant à New York emploie seulement des grands-mères en cuisine
Une des internautes fidèles à Food&Sens nous a transmis le link de cet article paru dans le magazine féminin Biba. Un restaurant new yorkais a eu la bonne idée d’aller chercher des grands-mères passionnées de cuisine pour leur faire réaliser les meilleures recettes de cuisine familiale.
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À New-York, un restaurant emploie des « grands-mères » du monde entier
On peut toujours compter sur les recettes de cuisine de grand-mère… Et un Américain l’a bien compris. L’équipe de son restaurant est composée de femmes venues des quatre coins du monde et passionnées de cuisine !
Aller au restaurant est un plaisir, mais les recettes maison sont souvent les meilleures. Jody Scaravella a eu la bonne idée de combiner ces deux aspects dans son restaurant de New-York, le Enoteca Maria : l’équipe en charge de la cuisine est exclusivement composée de… « grands-mères » (« nonnas » comme il les appelle affectueusement) originaires du monde entier ! Le concept de l’établissement, c’est la propre grand-mère de Jody Scaravella qui le lui a inspiré : « Je me rappelle qu’elle allait au marché tous les jours munie de son panier. Elle s’arrêtait au stand des fruits et légumes , et mordait dans un pêche ou goûtait une cerise, et si c’était bon, elle achetait, si ce n’était pas le cas, elle recrachait sur le sol avec une expression de dégoût. J’étais étonné que personne ne se fut jamais plaint de son comportement, mais après tout, tout le monde la connaissait », explique-t-il sur le site du restaurant.
« Je suis fier de ce qu’on accomplit »
Hawa du Libéria, Zena de Syrie, Carmen d’Argentine, Teresa d’Italie… Les cuisinières du Enoteca Maria ne sont pas des professionnelles, mais elles ont un savoir-faire culinaire inestimable et excellent dans la préparation de plats traditionnels. « Vous imaginez, ces femmes franchissent la porte de cet endroit, elles n’ont aucune formation, n’ont jamais travaillé dans un restaurant mais elles savent cuisiner. Adapter le menu à une nouvelle culture chaque jour est un vrai cauchemar logistique », précise le propriétaire des lieux au site Indy 100 . Mais le jeu semble en valoir la chandelle car, en plus de servir une cuisine de qualité, Jody Scaravella promeut la diversité : « On vit une période effrayante, teintée par le racisme et les gens marginalisées. Je suis fier de ce qu’on accomplit. On contribue à enlever les œillères, on montre les gens tels qu’ils sont » conclut le patron, qui espère bientôt compter parmi son équipe une Britannique spécialiste du pudding.
La cuisine du monde à portée de main… On veut un restaurant similaire en France !