Face à AirBnB, la Mairie de Paris tape fort là où ça fait mal !
Les hôteliers ont régulièrement dénoncé la concurrence déloyale liée à l’uberisation des location de logements dans les centre ville !
Au cours des dernières années certains ont même été contraints de mettre la clé sous la porte suite au préjudice subit par le développement de la plateforme AirBnb ! Autre conséquences du développement d’AirBnB, la désertification des centres villes et l’augmentation des loyers ont obligé certaines grandes villes à l’image de Berlin ont purement et simplement interdire ces méthodes de location ! Une démarche quelque peu opposée à la démarche de la ville de Paris qui vise plus à encadrer ces pratiques pour les rendre plus transparentes !
La Mairie de Paris a ainsi décidé de faire la chasse aux loueurs de meublés touristiques qui ne respectent pas les règles en tapant fort là où ça fait mal !
En six mois, depuis le début de l’année, des propriétaires, qui utilisent des plateformes de location type Airbnb, ont écopé au total de 615 000€ d’amende, révèlent ce vendredi Le Parisien et France Info. C’est 13 fois plus que sur la même période en 2017 ! Parallèlement à cela, l’amende moyenne est passée par exemple de 10 000 à 20 000 euros.
C’est une patrouille de près de 25 agents de la ville de Paris qui travaillent sur l’identification des fraudeurs explique Ian Brossat l’adjoint au logement de la mairie de Paris qui précise que l’an dernier, ce sont plus de 8 500 logements qui ont été visités.
« On ne peut pas accepter d’avoir des centre-villes complètement désertés parce que des logements ont été transformés en machine à cash pour des touristes »
Ian Brossat précise que la Mairie de Paris ne fait pas fait pas la chasse aux Parisiens qui louent leur appartement pour mettre du beurre dans les épinards et qui peuvent, grâce à ces revenus, se maintenir dans la capitale. Ce qu’on cible, ce sont ces multipropriétaires qui, sciemment, choisissent de transformer des logements en machines à cash !
Que dit la loi ?
Si vous louez votre logement moins de 120 jours par an, il s’agit de votre logement principal et vous n’avez donc aucune démarche obligatoire à remplir.
Sauf si vous habitez Bordeaux, Strasbourg, Nice ou Paris. Ces villes ont pris un décret qui va rendre obligatoire la détention d’une numéro d’enregistrement, qu devra figurer sur l’annonce de location. La mesure prendra effet le 1er octobre à Paris.
Si vous louez votre bien plus de 120 jours par an, il s’agit d’une résidence secondaire et il est obligatoire de le déclarer en mairie comme meublé touristique.
Cependant, depuis la loi Alur de 2014, plusieurs villes (Paris, Lyon, Marseille, Strasbourg, Nice) et communes en zone tendue peuvent tout simplement vous refuser la déclaration en « meublé touristique »