La vanille fait l’objet de toutes les convoitises

20 juillet 2017  0  F&S LIVE
 

signature-food-and-sens  La vanille nouvelle valeur spéculative ? … c’est un peu le sujet de cet article qui nous fait toucher du doigt la nécessité d’augmenter la production de vanille pour éviter que cette épice devienne un produit spéculatif.

Le fonds d’investissement Livelihoods, abondé par quatre industriels de l’agroalimentaire, a annoncé mardi le lancement d’une filière d’approvisionnement malgache de vanille auprès de 3.000 petits producteurs, destinée à lutter contre la spéculation tout en assurant un revenu correct aux paysans.

Le projet, installé à Madagascar, s’étalera sur 10 ans et a pour vocation d’aider à la réorganisation du marché de la vanille, qui se trouve « au coeur d’une bulle spéculative inquiétante », selon les termes du guide 2017 des matières premières agricoles, Cyclope.

Livelihoods pour l’agriculture familiale est un fonds au départ lancé par Danone (France), Firmenich (Suisse), Mars (Etats-Unis) et le groupe français de gestion des eaux Veolia. Il investit dans des projets d’agriculture durable en garantissant l’achat des matières premières.

Dans ce projet, seuls Danone, Mars et Firmenich participent, associés à la société française d’ingrédients alimentaires Prova et l’ONG malgache Fanamby. Ils ont investi 2 millions d’euros. Veolia ne participe pas. « Nous allons mettre en place une organisation de production, sorte de coopérative agricole, avec des formateurs, des agronomes, pour faire la récolte de la vanille verte et la préparation de la vanille » dans la région de Sava, principale zone de production du pays, a expliqué à l’AFP Bernard Giraud, président de Livelihoods.

Aucun achat de terre n’est prévu. « Nous partons des besoins des industriels qui s’engagent à acheter la vanille produite, et de ceux des agriculteurs qui doivent en tirer un revenu correct, et nous souhaitons augmenter la qualité qui s’est beaucoup dégradée, notamment parce que la vanille verte est souvent cueillie trop tôt« , a ajouté M. Giraud.

La coopérative sera dotée d’un organe de décision où les producteurs seront représentés. Un prix minimum d’achat sera fixé, au cas où le marché se retourne, avec une discussion annuelle sur les volumes et les prix.

© REUTERS – Source Afp
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