L’Institut international Joël Robuchon – Inquiétude sur un possible dérapage du calendrier
L’Institut international Joël Robuchon qui doit ouvrir ses portes en 2019, est toujours dans l’attente du permis de construire, le site revêt d’un dossier très sensible tant sur le plan architectural qu’archéologique.
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Projet Robuchon : la ministre envoie un « facilitateur »
La demande de permis de construire est en cours d’instruction. Le ministère de la Culture charge un haut fonctionnaire de veiller à son bon avancement. L’Institut international Joël Robuchon (IIJR) pourra-t-il ouvrir ses portes à Montmorillon en 2019 comme l’espère le chef et son équipe? Une course contre la montre se joue actuellement avec l’instruction du permis de construire, attendu d’ici deux mois.
Une oreille attentive
Le dossier est particulièrement complexe en raison du caractère très sensible du site, tant sur le plan architectural ( bâtiments du XVIIe protégés au titre des monuments historiques ) qu’archéologique ( vestiges médiévaux voire antérieurs dans le sous-sol ).
Inquiet d’un dérapage du calendrier qui pourrait décourager les investisseurs chinois associés à Joël Robuchon, Jean-Pierre Raffarin a rencontré samedi dernier la ministre de la Culture Audrey Azoulay, qui prête une oreille apparemment très attentive au cas de l’IIJR. Dans un courrier daté du 15 mars, le directeur de cabinet de la ministre charge en effet la cheffe du service de l’Inspection générale des affaires culturelles de désigner « un membre de l’Inspection générale des affaires culturelles pour jouer le rôle de facilitateur sur ce projet, en lien étroit avec le directeur général des patrimoines, le préfet de la Vienne et le directeur régional des affaires culturelles de Nouvelle Aquitaine. Vous pourrez vous appuyer en tant que besoin sur l’Inspection des patrimoines et vous veillerez à informer régulièrement le cabinet de l’avancement du dossier. »
Un appel d’offres pour les fouilles
La désignation d’un Inspecteur général des affaires culturelles faisait partie des demandes de Jean-Pierre Raffarin.
« Compte tenu du montant des investissements envisagés, les porteurs du projet souhaiteraient pouvoir disposer de visibilité sur les délais et les coûts afférents aux différentes prescriptions que les services de l’état seront conduits à émettre » précise le courrier du directeur de cabinet de la ministre.
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