En Vendée, à Saint-Gilles-Croix-de-Vie la pêche à la sardine devient Patrimoine Culturel Immatériel

14 décembre 2018  0  F&S LIVE
 

signature-food-and-sens La pêche à la sardine de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, en Vendée, vient d’être inscrite à l’inventaire du Patrimoine Culturel Immatériel de la France. Le petit poisson bleu n’a pas fini de faire parler de lui.

La région des Pays de la Loire compte déjà une vingtaine d’inscriptions au Patrimoine Culturel Immatériel en France. On y trouvait déjà la faïencerie d’art de Malicorne (72), la boule de fort du Val de Loire ou la boule nantaise, l’équitation de tradition française du Cadre noir de Saumur, désormais la pêche à la sardine de St Gilles-Croix de Vie vient compléter la liste.

L’emblème de tout un territoire – Cette reconnaissance consacre un savoir-faire local transmis de génération en génération. Avec l’appui de la Fédération Nationale des Sites Remarquables du Goût et la ville de Saint Gilles-Croix-de-Vie, l’association locale des Sites Remarquables du Goût a suivi le dossier pour obtenir le classement par le Ministère de la Culture.

Ici, la sardine est indiscutablement l’emblème de tout un territoire ! Le petit poisson bleu fait la fierté de la commune. La sardine a été premier poisson sauvage à obtenir le Label Rouge et a également apporté, à la commune, la distinction de « Site remarquable du goût ».

Près de 2.300 tonnes de sardines sont pêchées entre avril et octobre. Elles sont débarquées à la criée dans un délai de 12 heures maximum après leur pêche et sont transformées dans un délai de 24 heures maximum dans le canton. Une fois à terre, les sardines sont vendues fraîches ou triées avant d’être mises en conserve, dans la dernière conserverie encore en activité, la conserverie des Dieux. 

Un petit peu d’histoire… La pêche à la sardine apparaît sur la côte atlantique au XVIIe siècle. Dans la première moitié du XVIIe siècle, les Maures introduisent une technique de pêche qui va profondément bouleverser la vie économique de la région : la pêche au filet droit, permettant la capture de grandes quantités de sardines. La pêche à la sardine connaît alors un fort développement à la fin du XVIIIe siècle.

Puis arrivent les procédés de conservation et notamment la conserve à l’huile en 1840. La conserverie rend l’industrie sardinière prospère. En 1888, on dénombre 13 conserveries sur Saint Gilles-sur-Vie et Croix-de-Vie (Gilles-Croix-de-Vie n’existe pas encore). Aujourd’hui, la conserverie Gendreau est la seule sur la commune.

Le Patrimoine Culturel Immatériel –  « Chaque État-partie doit prendre les mesures nécessaires pour assurer la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel présent sur son territoire. Il doit s’attacher à identifier et définir les différents éléments du patrimoine culturel immatériel présents sur son territoire, avec la participation des communautés, des groupes et des organisations non gouvernementales pertinentes. Pour assurer l’identification de ce patrimoine en vue de sa sauvegarde, chaque État partie doit dresser un ou plusieurs inventaires du patrimoine culturel immatériel présent sur son territoire. Ces inventaires font l’objet d’une mise à jour régulière. »
(Convention Unesco pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, 2003, art. 11 et 12)

L’inventaire du Patrimoine Culturel Immatériel est réalisé dans un but de sauvegarde et de développement de la connaissance scientifiquedes éléments. Cette liste est gérée par le Ministère français de la Culture.

A ce jour, plus de 400 pratiques étoffent ce prestigieux catalogue national. 

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