Déceler les profils des ses clients avant leur arrivée… du rêve à la réalité
C’est le Madame Figaro qui relate un phénomène qui risque de se développer, il semblerait qu’à New York certains restaurant essaye de déceler le profil de leurs clients sur les réseaux sociaux une fois les réservations enregistrées. Ceci leur permettrait de les identifier avant leur arrivée et ainsi mieux les traiter ou au contraire les faire passer au deuxième plan.
C’est donc l’effet du paraître qui prendrait le pouvoir, vous êtes beaux et branchés, vous obtenez les meilleurs tables, vous êtes moches et pas très fun vous vous retrouvez au fond de la salle.
À F&S, nous doutons du développement de ces pratiques, cela équivaudrait à déployer une équipe dédiée à ces pratiques, représenterait un travail considérable, mais aussi une sorte de sélection au Faciès. En même temps aujourd’hui dans tout les établissements une sélection systématique est réalisée par les directeurs de salle, les bons et fidèles clients, les clients VIP, les clients ayant une demande particulière se retrouvent toujours les mieux placés.
À Paris, certains restaurants on du personnel d’accueil qui sont de vrais physionomistes, ils placent leurs clients en fonction de leur célébrité, de leur look, de leur style, les personnes les mieux fringuées et les plus belles sont mises devant surtout si l’établissement possède une terrasse ou une galerie.
On savait depuis un moment qu’il valait mieux être attentif à l’image que l’on donne de soi sur les réseaux sociaux. Surtout si l’on cherchait un travail. Il y avait intérêt à éviter de poster selfies et autres portraits dans des situations peu glorieuses. Désormais, il va falloir faire la même chose pour trouver une table au restaurant.
Des clients « castés »
À New York, certains établissements parmi les plus en vue de Manhattan auraient pris l’habitude de «googliser» les personnes qui appellent pour réserver, mais également de faire un tour sur Facebook et LinkedIn, voire «d’interroger» la carte de crédit avec laquelle celles-ci ont réservé pour examiner leurs habitudes de consommation. Les responsables de salle scrutent leur profil professionnel, leur look, leur réseau. C’est ainsi que l’on peut vite se retrouver près de la porte des toilettes ou tout simplement sans table si ledit profil ne convient pas à la personne chargée des réservations. On savait que les restaurants établissaient des castings pour leur personnel. À présent, c’est au tour du client de se voir «sélectionné» selon des critères précis.
Diplômé HEC, cherche deux réservations pour 21 heures
Quand faudra-t-il envoyer un CV en bonne et due forme pour pouvoir dîner dans le restaurant de son choix ? On peut d’ores et déjà imaginer tous les petits métiers qui vont prospérer grâce à la restauration
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Le « big data » est dans l’assiette
Cette nouvelle ère est arrivée déjà sans que nous en soyons conscients. Le «big data» est déjà dans notre assiette. Grâce à lui, les restaurateurs identifient les clients avec toutes leurs habitudes – ceux qui aiment prendre leur temps (pas une bonne chose dans le food business), ou ceux qui aiment le canard –, tout comme les plats préférés des habitués et ceux généralement appréciés par les clients qui viennent pour la première fois. Il identifie également les serveurs dont les clients ont une note de cocktails et de vins en-dessous de la moyenne. Le système Upserve, par exemple, identifie les 100 meilleurs clients d’un restaurant, ainsi que leurs meilleurs compagnons de repas en fonction de ce qu’ils dépensent. La seule façon d’échapper à ce «big brother» des bonnes tables ? Ne pas réserver et payer cash. À vos risques et périls.
BONJOUR,
J ADORE VOTRE BLOG QUE JE LIS QUASIMENT TOUS LES JOURS.
MAIS L ABSENCE DE CHEFS NOIRS POURTANT C EST VRAI SI PEU NOMBREUX MAIS PRESENT , COMMENCE A M INTRIGUER?
IL Y A DES MAITRES D HOTELS
DES CHEFS
DES ENTREPRENEURS
DES SOMMELIERS
PATISSIERS ET J EN PASSE,
DE COULEURS NOIRS ET NOIRES.
MAIS POURQUOI N EN PARLEZ VOUS PAS ?
LE TOUT PREMIER FUT CELUI DU CHEF IVOIRIEN ?
BIZZARD NON?
Je trouve tout cela effrayant et déplaisant. La nature est déjà injuste à la base, en faisant que des gens naissent beaux, et d’autres moins beaux. Au lieu de chercher à atténuer ces inégalités, les commerciaux les creusent et les exploitent, dans un seul but : faire toujours plus d’argent. Ce n’est ni très glorieux ni très classe… Les riches et beaux sont déjà avantagés de l’être, ils le seront désormais encore plus. Les laids et pauvres sont déjà pénalisés de l’être, ils le seront désormais plus encore. Charmant… Une réalité révoltante !