lyon street food festival

Romain Meder, Serge Vieira, Mauro Colagreco, Mathieu Viannay … au Lyon Street Food festival

14 septembre 2019  0  Non classé
 

signature-food-and-sens Mauro Colagreco, le chef du Mirazur à Menton, sacré cet été meilleur restaurant au monde, était samedi 14 septembre l’invité vedette du Lyon Street Food festival parmi 80 cuisiniers venus se prêter au jeu de la cuisine de rue a indiqué l’Afp.

les terrasses du lyon street food festival

La 4e édition du rendez-vous gourmand de la rentrée à Lyon, créé par Emeric Richard et Thomas Zimmermann, a ouvert ses portes jeudi jusqu’à dimanche. L’année dernière, l’événement avait attiré 24.000 personnes.

Encore une fois, les chefs venus de toute la planète (Turquie, Canada, et quatre « destinations invitées »: Kobé, Hong-Kong, Madrid et Finlande) se sont pliés au seul cahier des charges inscrit aux fourneaux: concocter de la « street food » pour 4/5 euros maximum.

Le chef argentin du Mirazur à Menton, trois étoiles au guide Michelin et bombardé « meilleur restaurant du monde » dans le dernier classement de l’influent « World 50 best restaurants », a cuisiné des portions de poulpe de Galice accompagné de petites pommes de terre et d’une vierge de légumes façon « Pico de Gallo ».

« Ce n’était pas évident parce que justement on met des produits de qualité, comme le poulpe, qui sont des produits assez chers. Mais on réussit toujours – surtout quand on fait en grand nombre – à arriver à un prix acceptable », a commenté le chef, ravi de baigner dans l’« ambiance conviviale » du pavillon des Subsistances.

Il a officié aux côtés d’autres chefs étoilés tels que Romain Meder, chef du Plaza Athénée à Paris, trois macarons au guide Michelin; Mathieu Vianney, double macaronné pour sa Mère Brazier à Lyon ou Serge Vieira, deux étoiles à Chaudes-Aigues (Cantal).

Tout heureux d’accueillir « le plus grand chef du monde », Emeric Richard, cofondateur du festival culinaire lyonnais a toutefois voulu rappeler que l’événement était voué à « montrer qu’il y a une façon d’aborder la grande gastronomie de manière plus simple, plus conviviale et ouverte à tous ».

D’ailleurs, les organisateurs ont cette année demandé aux chefs que les portions soient un peu plus généreuses, l’idée étant que deux portions salées et une sucrée suffisent pour un repas, soit une vingtaine d’euros en tout boissons comprises.

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