Les honneurs du New York Times pour le chef Gaggan Anand – Découvrez ce bad boy de la cuisine
C’est rare quand un chef du bout du monde a les honneurs du New York Times, c’est dans sa partie magazine que le quotidien américain consacre un beau papier au chef Gaggan Anand installé à Bangkok où il affiche 2 étoiles au guide Michelin.
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1 / – des règles à table – Le repas vous coûtera environ 400 dollars par personne – le chef demande que l’on n’ utilise pas les téléphones portables à table, à moins que ce soit pour communiquer sur lui sur les réseaux sociaux, sur son travail, sa cuisine … et il dit « si vous pouvez prendre une photo de moi en train de me gratter le cul, vous gagnez un bouteille de Champagne ! »
2 / – pas de pause tabac – le chef étant anti-tabac, le chef n’est pas content si vous quittez la table pour aller fumer – d’autant que vous allez rester à table un long moment puisque le menu est composé de 25 plats. Par contre vous aurez le droit d’aller aux toilettes !
3 – sa fierté – le chef est très fier d’un plat qu’il nomme « lèche-le », une peinture sur l’assiette que le client devra tout simplement lécher !
4 – son prénom lui appartient plus – Quand le chef s’est fait « lourder » du restaurant qui a fait son succès et qui portait le nom de GAGGAN (son prénom), il n’a pas pu utiliser l’enseigne pour son nouveau restaurant, elle appartenait à ses anciens partenaires financiers… un drame pour le chef !
5 – un mois de mars catastrophique – un malheur n’arrivant jamais seul le chef a divorcé au mois de mars dernier de sa compagne de puis 7 ans – En même temps s’installait la crise pandémique du coronavirus …
6 – fini la clientèle étrangère – depuis le Covid-19 le chef a dû changer son offre et s’adresser uniquement à la clientèle locale, donc menu moins cher pour le déjeuner autour de 50 dollars, mais très vite le menu est remonté à 100 dollars, car il n’arrivait pas à couvrir les frais.
7 – Une Star internationale – le chef est une vraie star, la première fois qu’un chef indien acquière ce statut de meilleur chef notamment grâce au classement 50Best.. il a été classé plusieurs fois meilleur chef du continent asiatique.
8 – sa réputation de bad boy – le chef ne se cache pas d’être continuellement dans l’excès, c’est sa marque de fabrique … il l’indique carrément dans son restaurant » Soyez Rebelle «
9 – un regard sur l’Inde – « Si vous êtes un Indien qui vit en dehors de l’Inde, vous vous habituez à ce que les gens dénigrent votre nourriture avec désinvolture : «trop malodorante», «trop épicée», «trop lourde». Les compliments sont généralement réservés au poulet tikka masala, un plat que certains pensent avoir été inventé par un chef bangladais à Glasgow dans les années 70. » – le chef sa bat contre cette image réductrice de la cuisine indienne.
10 – Toujours là – malgré la pandémie et les nombreuses difficultés, le chef garde la tête haute et il dit clairement » nous sommes toujours encore là, nous ne coulons pas encore ! »