leon de bruxelles

Le Groupe Bertrand, n°2 de la restauration commerciale en France, va acquérir la chaîne Léon de Bruxelles

30 juillet 2019  0  Non classé
 

signature-food-and-sens À Paris il est connu dans le milieu des affaires et de la restauration, en Province c’est un illustre inconnu, mis à part peut-être dans le Cantal d’où il est originaire. Olivier Bertrand, c’est une réussite fulgurante dans le milieu de la restauration, un peu un killer qui sait flairer les bonnes affaires avec toujours une stratégie à long terme. Il connait parfaitement le marché, il connait les tendances et même il les anticipent. 

Retrouvez ci-dessous l’article que lui consacre Le Parisien.

  • Le Groupe Bertrand, n°2 de la restauration commerciale en France, va acquérir la chaîne Léon de Bruxelles.
  • L’entreprise possède déjà plusieurs chaînes de restaurants et plusieurs grandes brasseries parisiennes.
  • Le PDG, Olivier Bertrand, est aussi discret médiatiquement que son groupe.

Vous êtes déjà allé manger chez Groupe Bertrand ? Non, vous êtes sûrs ? Pourtant, si vous avez poussé un jour la porte d’un Quick, d’un Burger King, d’un Hippopotamus ou d’un restaurant de la chaîne Au Bureau, vous avez mangé chez Groupe Bertrand. Vous en voulez encore ? Le groupe possède aussi La Coupole à Montparnasse, tout comme la fameuse brasserie Lipp et l’établissement Au pied de Cochon.

A ce stade, vous frôlez peut-être l’indigestion avec toute cette accumulation de nourriture, et vous avez besoin de sortir de table. Le groupe Bertrand, lui, est toujours assis avec sa serviette autour du cou, attendant impatiemment qu’on remplisse son assiette. Il se prépare en effet à avaler un nouveau plat de résistance, en l’occurrence le groupe Léon de Bruxelles. Un beau morceau : 82 restaurants qui servent des moules frites dans tout l’Hexagone. Le deal a été annoncé en fin de semaine dernière.

Les affaires « plus fortes que les hommes »

Voilà, vous en savez déjà un peu plus sur un groupe qui est len°2 de la restauration commerciale en France (derrière McDonald’s), avec un chiffre d’affaires annuel d’environ 1,8 milliard d’euros. Mais derrière l’entreprise peu connue du grand public se cache un homme tout aussi discret : Oliver Bertrand. Aujourd’hui âgé de 50 ans, il est classé 169e fortune de France d’après le magazine Challenges, avec une fortune estimée à 550 millions d’euros.

Le patron n’est pas du genre à enchaîner les plateaux télés ou à montrer sa tête dans des spots de pubs. Dans une interview accordée à Paris-Bistrot en 2010, il le reconnaissait sans problème : « Qu’on soit chez Lipp ou à la Gare [un restaurant parisien], personne ne sait que c’est le Groupe Bertrand. On n’apparaît pas. Ma philosophie, c’est que les affaires sont plus fortes que les hommes. Comme je ne suis pas présent et que je n’ai pas la personnalité que pouvait avoir un Cazes [ patron historique de la brasserie Lipp], il faut que les concepts, que l’environnement qu’on propose soit suffisamment forts pour drainer une clientèle. »

Photo G. Van Der Hasselt. AFP

Pourtant, son histoire, du moins les éléments qu’on en connaît, serait assez riche pour en faire le personnage d’une histoire à succès. Naissance dans un petit village du Cantal, Pailherols (133 habitants au dernier pointage) de deux parents restaurateurs. Sans le bac, Olivier Bertrand prend la route de Paris à la fin des années 1980 et démarre comme équipier dans un fast-food de la chaîne Free-Time. Il enchaîne avec un passage à la banque Hervet – « J’y ai appris à parler le banquier » raconte-t-il en 2015 au magazine Capital – puis se lance dans le grand bain en 1991 avec l’achat d’un premier restaurant à Paris, La Botte d’Italie. C’est un échec, mais Olivier Bertrand rebondit à partir de 1994 avec l’ouverture du Chesterfield Café et de plusieurs autres cafés en partenariat avec des marques médias : Eurosport Café, MCM Café, etc.

A partir de là, il construit tranquillement son empire, avalant la brasserie Lipp en 2002, le salon de thé Angelina en 2005, Au Bureau en 2010, Burger King (dont il obtient la franchise exclusive en France) en 2013, puis Quick en 2015. Si plusieurs de ces opérations ont eu lieu avec des partenaires financiers – trois fonds d’investissements ont été actionnaires du groupe de 2006 à 2016 – Olivier Bertrand est seul aux manettes depuis trois ans.

L’ombre des Malta files

Une trajectoire quasi parfaite de self-made man parvenu au sommet, donc. Seule ombre au tableau, la présence d’Olivier Bertrand dans les Malta Files… pour lire la suite cliquez ICI

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