Cité de la gastronomie à Dijon – Bilan positif après 1 mois d’ouverture

06 juin 2022  0  Non classé
 
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Ils ont le sourire à Dijon, les responsables de la Cité de la Gastronomie, le nombre de visiteurs dépassent les prévisions, après uu grand ouf, il faut maintenant gérer au quotidien. Il faut dans un premier temps déceler les faiblesses, et rectifier le tir, les responsables se donnent quelques mois pour que tout soit fonctionnel à 100%.

Découvrez ci-dessous ce qu’a enquêté le journal quotidien de France Bleu

La Cité de la gastronomie de Dijon fête son premier mois d’ouverture, lundi 6 juin 2022. L’heure d’un premier bilan : plus de 50.000 entrées, et des ajustements réalisés au fur et à mesure grâce à une analyse très précise des déplacements des visiteurs.

Le 6 mai 2022, la Cité internationale de la Gastronomie et du vin de Dijon (CIGV) était inaugurée, avec 18.000 visiteurs pour le premier weekend. Un mois plus tard, le succès perdure-t-il ? Selon les chiffres obtenus par France Bleu Bourgogne à la fois auprès de la Cité de la gastronomie et de la Ville de Dijon, plus de 50.000 visiteurs ont poussé la porte du lieu. 

Le premier mois d’ouverture en chiffres* 

• 18.000 visiteurs sur le weekend inaugural

• 2500 visiteurs par jour en semaine 

• Entre 3500 visiteurs par jour les weekends « normaux » et plus de 5000 visiteurs par jour pour les « gros » weekends, comme celui de l’Ascension  

• 16.000 billets vendus pour le « pôle culturel » (les expositions, la Chapelle des climats, la Chapelle Sainte-Croix). « Nous avions tablé sur une moyenne à 10.000 par mois, nous en sommes à 16.000 sur trois semaines, c’est vraiment une réussite », François Deseille, adjoint au maire de Dijon en charge du dossier de la Cité de la Gastronomie. 

Des moyens techniques pour compter les visiteurs et comprendre ce qui marche (ou pas) 

Le décompte des visiteurs se fait grâce à des caméras, installées à de multiples emplacements dans la Cité de la gastronomie. Pratique pour avoir des chiffres précis de fréquentation, mais également pour comptabiliser les entrées et sorties dans les boutiques, analyser les flux. 

Grâce à ces données, des calculs sont effectués, en rapprochant le nombre de visiteurs entrés dans une enseigne avec le nombre d’acheteurs qui en ressortent. Cela permet d’identifier les écueils : « un gros flux de fréquentation dans la boutique, mais un acte d’achat qui n’est pas au rendez-vous », détaille William Krief, président du Groupe K-REI, l’un des principaux investisseurs de la CIGV et en charge du village gastronomique. 

Tomates de la discorde 

Compter, et surtout comprendre. Chercher ce qu’on appelle dans le jargon « un irritant ». Un tue-l’amour commercial. Un présentoir mal-placé, un produit mal présenté. Un exemple parlant pour ce premier mois : des tomates trop chères dans la boutique qui vend des fruits et légumes. Le client ne retient que ça, et ne consomme pas. Conséquence sur le premier weekend : une grosse affluence .. mais peu d’achats. 

« Lorsqu’on a inauguré la cité, nous avions un positionnement de produits de très haute qualité, souvent utilisés par des chefs étoilés, forcément avec des prix plutôt élevés, développe William Krief. On s’est vite aperçu que ça ne correspondait pas aux attentes des visiteurs. On peut tout de suite ajuster le tir ». C’est à dire baisser les prix, pour qu’ils soient en adéquation avec ce qui se fait sur le marché des Halles par exemple, ou dans certains supermarchés- ce qui a été fait. Mais aussi mieux détailler les spécificités qui peuvent expliquer le prix élevé d’un produit. 

La CIGV continue d’évoluer 

Outre des ajustements sur les prix, pour mieux coller à la réalité du marché et ne pas faire fuir les visiteurs, la CIGV continue d’évoluer par petites touches. Comme il fait très chaud sous la verrière dans les allées du village gastronomique, d’ici quelques semaines des stores amovibles vont être installés, pour créer de l’ombre afin de protéger les visiteurs … et les produits en vitrine. Retardée dans ses travaux, la « Cuisine expérientielle » doit ouvrir d’ici la fin du mois de juin, et être complètement opérationnelle au pire début juillet. 

Autre défi, en prévision de l’été et des vacances : accueillir la foule massive des touristes. « Cette semaine, une signalétique provisoire va être installée, et fin juin la signalétique définitive », précise François Deseille, adjoint au maire de Dijon. Mieux guider les visiteurs, mieux flécher le parcours. Avec également « des personnes qui vous dirigeront dans le grand hall d’accueil ». 

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