» Allez demander un verre de bon vin en boîte de nuit, vous verrez ce que l’on va vous répondre … » – Le vin est il un alcool fort ?
» Allez demander un verre de bon vin en boîte de nuit, vous verrez ce que l’on va vous répondre … » c’est ce que nous indique un sommelier travaillant dans la gastronomie.
Voilà une nouvelle polémique toute trouvée, le vin doit il être considéré comme un alcool fort ? La France, patrie historique du vin, qui compte plusieurs milliers de viticulteurs et vend plusieurs millions de bouteilles produites chaque année à l’étranger, à nouveau sur le grill de l’actualité.
» On peut boire du vin, l’apprécier, le déguster sans forcément se saouler, il faut expliquer et le faire connaître. C’est un engagement que doivent prendre les chefs, les sommeliers, les restaurateurs, les responsables de bar, le vins est une alternative aux alcools forts. »
Plaisir ne signifie pas addiction, bien au contraire, car quand on est dans l’addiction on ressent le besoin mais plus le plaisir.
Un débat qui mêle politique, lobbys, gros-sous, avis extrêmes… et qui n’est pas prêt de se refermer.
Le ministre de l’Agriculture, qui n’a « jamais vu un jeune qui sort de boîte de nuit saoul car il a bu du Côtes-du-Rhône », relance un vieux débat.
« L’addiction à l’alcool est dramatique, notamment dans la jeunesse », a déclaré Didier Guillaume, ce mercredi 16 janvier sur RMC, avant de répéter en toute fin d’interview: « Je le redis. Attention aux addictions, que ce soit au vin ou à l’alcool, c’est dangereux pour la santé de tous les Français. »
Mais c’est l’autre partie de la citation du ministre de l’Agriculture, qui va davantage faire réagir. « Le vin n’est pas un alcool comme les autres. Je n’ai jamais vu un jeune qui sort de boîte de nuit et qui est saoul parce qu’il a bu du Côtes-du-Rhône, du Crozes-Hermitage, du Bordeaux ou du Costières de Nîmes », a-t-il répondu à Jean-Jacques Bourdin.
Depuis que le plan de lutte contre les addictions du gouvernement a été présenté il y a quelques jours, les spécialistes de l’addiction à l’alcool sont en colère, considérant qu’aucune mesure n’a été prise pour lutter sérieusement contre ce fléau. Ils réclamaient notamment un prix plancher pour ne pas que l’on trouve du vin à deux euros le litre.
« Il faut lutter contre toutes les addictions et il faut éduquer les jeunes Français au beau et au bon. Il faut éduquer à boire un verre de vin. C’est la viticulture qui est un élément économique fort et d’aménagement du territoire », a-t-il affirmé.
Le président de la République avait notamment fait polémique en février dernier, en disant la même chose que Didier Guillaume. « Il y a un fléau de santé publique quand la jeunesse se saoule à vitesse accélérée avec des alcools forts ou de la bière, mais ce n’est pas avec le vin », avait-il déclaré pour exclure tout durcissement de la loi Evin tant qu’il serait en poste, réclamant qu’on « arrête d’emmerder les Français ».