Une cheffe, deux étoiles. Un potager de château pour Stéphanie Le Quellec

28 août 2020  0  Chefs & Actualités MADE BY F&S
 

     signature-food-and-sensIl était une fois une chef étoilée Stéphanie Le Quellec du restaurant La Scène , avenue Matignon à Paris. Comme le maître des chefs semeurs-cueilleurs – Alain Passard – comme Mauro Colagreco ou Simone Zanoni, Stéphanie Le Quellec va réaliser son envie, avoir le potager  rêvéeoù va régner la permaculture – « science systémique qui a pour but la conception, la planification et la réalisation de sociétés humaines écologiquement soutenables, socialement équitables et économiquement viables. Fondée sur la synergie naturelle, elle cherche à concevoir des agroécosystèmes stables et évolutifs dans lesquels les éléments sont intégrés, interconnectés, interdépendants, et se soutiennent entre eux. » Dans ce  potager, le but sera de produire plus de légumes et de fruits riches en nutriments  et sans engrais, herbicides et pesticides, des fruits et légumes dont la cheffe aura choisi la variété en harmonie avec son identité culinaire.

Il était une fois un chateau, le château de Laborde-Saint-Martin, à Candé-sur-Beuvron, entre Chaumont-sur-Loire et Cheverny. Au cœur des châteaux de la Loire, le domaine de Laborde Saint-Martin est un site exceptionnel qui réunit un château, à 400 mètres de la Loire et au sein d’un parc et de bois de 13 hectares clos de murs.

 

 

Il était une fois un potager, dans le parc du château. Situé à Candé-sur-Beuvron, au cœur du Val de Loire, à 12 km de Blois, le Château de Laborde Saint-Martin dispose d’un ancien potager clos de murs, d’une surface totale de 8 800 m2. 

Les châteaux ont toujours eu leur potager. Historiquement les domaines et châteaux étaient les centres vivriers des territoires. Leurs potagers répondaient dans leurs principes de maraîchage à une logique de circuits courts de 25 kilomètres maximum. La majorité de ces domaines ont encore leurs potagers, souvent clos de murs, et généralement non exploités.

Les chefs surtout ceux qui cuisinent en ville rêvent de potager. Ils plantent, sèment et récoltent sur les toits, dans des friches et investissent les châteaux qui renouent ainsi avec la grande tradition des potagers de rois des fourneaux. Certains chefs ainsi cueillent, surveillent avec amour et respect les fruits et légumes qui poussent sur leurs terres choisies, d’autres crapahutent dans les montagnes à la recherche de l’herbe perdue, des sauvages et folles qui pétillent ensuite dans les assiettes. Les chefs retrouvent le chemin de la campagne, au bout des couloirs de leurs restaurants de ville s’ouvrent les portes de la nature, à quelques kilomètres. Ainsi le vert s’installe joyeusement au Jardin, au potager,  dans les assiettes et dans la tête. Le vert  qu’il vienne d’ici ou d’ailleurs règne. Vert doux et tendre comme une herbe qui frisonne de rosée au petit matin ou vert vif et acidulé. Le vert n’est pas seul à colorer les assiettes. Il doit compter avec le blanc poudré des navets , le pourpre du basilic, l’orange acidulé des carottes, le blanc des fleurs de chou si chou… Les légumes du Château vont bientôt  sortir du potager pour s’alanguir dans les assiettes.

Allez hop tout le monde à la campagne !

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