Un verre au Beldi Country Club à Marrakech – Le chic bucolique dans toute sa simplicité

28 juin 2019  0  MADE BY F&S Une poule sur un mur
 

1signature-food-and-sensBeldi Country Club ou la douceur orientale.

Oh la belle vie ! Le Beldi, un lieu qui offre l’enchantement, des surprises et des bonheurs. Il faut d’abord s’arracher à la splendeur de Marrakech, quitter la ville impériale, s’éloigner de l’élégant minaret de la Koutoubia, du fourmillement coloré de la Place Djaema’a-el-Fna, prendre la route au bord de laquelle  s’alignent des étals de pastèques rafraichissantes, de melons, de vanneries légères, filer sur la route de terre sèche et poussiéreuse qui mène à un endroit, agréablement posé loin des bruits et de l’agitation de la ville, sur la délicieuse route de Barrage qui mène à Amizmiz. Un domaine gardien d’une oliveraie de 15 hectares,  édifié comme un village, un authentique douar de pisé, avec son propre souk, ses petits « palais », ses jardins, ses jeux d’eau et d’ombreIl faut peu de temps pour gagner la maison qui se fond dans le paysage. Dédiée au dépaysement, au repos, aux joies de la gourmandise et de la fête.

Beldi Country Club déborde de sublime et simplissime élégance et offre un remarquable confort. 11 suites luxueuses,  restaurants, une piscine, un club, à quelques minutes de la médina colorée, avec vue sur l’Atlas enneigé, à portée de balles des golfs tout proches. Un autre Marrakech, où de l’aube à l’heure bleue, l’éternité s’étire. Un domaine, royaume des surprises et des bonheurs. et au milieu trône une roseraie

                   
 

Beldi, un antre de chine comme un cabinet de curiosités dans un esprit bohème chic, dans un délicieux fouillis de verdure, de chant d’oiseaux, de parfums de roses. Des objets d’ici de verre et de terre, des céramiques des pièces uniques pièces d’artiste et d’artisans. Tout s’harmonise délicatement intimement, rusticité et modernité, véranda simplement sophistiquée et suite sophistiquée avec élégance, verre et poterie, fin coton et lin brodé, ombre et soleil, nature généreuse et chemin de terre sèche, c’est fluide, le bonheur coule comme une rivière entre jardins, souks, bassin piscine et suites luxueuses, dans les cuisines et dans les ateliers. Il suffit de se laisser porter, emporter par ce courant de bien-être et de lâcher prise, laisser le temps s’écouler.

Le temps semble s’être arrêté, il faut l’oublier, se laisser porter, contempler, se remplir des parfums et des couleurs, profiter avec style d’une douce atmosphère, se laisser aimanter par la délicate et discrète ambiance qui habite les bâtiments de terre, joli témoignage du Maroc éternel, autoriser son regard à se perdre entre le vert des oliviers, le blanc des pétales des quelque 15 000 roses, le bleu du ciel, s’abandonner à la désinvolture. Cheminer dans un dédale de petites pièces et de jardins d’où s’échappent des effluves de fleurs qui flottent sur tout le domaine. Profiter sans compter des étoiles qui éclairent le ciel, qui servaient à se repérer dans le désert, des medinas vivantes et impénétrables, des étendues arides.  

Un endroit qui invite à la rêverie. Entre ombre salutaire et lumière foudroyante, nuit et soleil. On effleure, on se laisse effleurer par la lumière, elle est partout crue, tamisée, filtrée, diluée. Elle dévale, se glisse, des le matin elle glisse se faufile, rampe gracieusement sur les hommes et la flore, s’immisce entre les dattiers, les oliviers, les orangers, Illumine tous ces objets d’art populaires. Les matériaux locaux insufflent du charme et de l’élégance à la décoration, décoration couleur locale matinée de touches contemporaines d’ailleurs. On devine l’histoire du Maroc, l’histoire, les histoires de ces objets du quotidien, de ces objets d’art populaire au charme irrésistible, des bricoles et des merveilles de charme.

Un petit caravansérail qui déborde de charme et de trésors. On recherche l‘ombre, on l’apprivoise, on la guette au sortir de la piscine dans laquelle il est si bon se laisser flotter entre deux rêves bleus, quand la réalité et la rêverie s’entremêlent pour faire du monde un oasis de paix et de beauté, où bonté rime avec hospitalité, rareté avec subtilité, culture avec nature, raffinement avec rayonnement.

La nature et la déco se marient en accords savoureux qui invitent à la détente, à la paresse ici et là, au plus près des coins fraicheur ou des bords de piscine chauffée. On se retrouve ici comme chez soi, sous la serre coloniale où se croisent feuilles de bananiers et branches de plantes exotiques, alangui sur un fauteuil de rotin.

Des clairs obscurs en majesté où l’on croise une clientèle d’habitués, des gens d’ici ou venus d’ailleurs, la gentry de Marrakech ou de Biarritz, qui le temps d’une échappée belle posent leurs valises et leurs paréos, au plus près des golfs aux palmiers millénaires et oliveraies éternelles, nagent, déjeunent, font du shopping et des massages. Au plus près de la terre couleur poussière de soleil. Tous goûtent aux airs de paradis de cet ailleurs où dépaysement et bonheur riment aisément. 

Ici, le design est local, il a gardé les marques, les empreintes, les griffures du temps, le travail du soleil et du vent venu de l’Atlas qui gomment, adoucissent les couleurs et font s’arrondir les formes. Les bâtiments n’ont pas eu à s’intégrer dans le paysage, ils semblent être là depuis la nuit des temps, le domaine est lui-même paysage de terre et de rose, de bougainvilliers et de vignes vierges qui courent, grimpent, enlacent et s’enroulent, explosent de parfums qui se mêlent et s’entremêlent pour donner cet indéfinissable parfum qui inonde les ateliers, les boutiques, la piscine et les villas.

Ici le fait-main est sacré et naturel. On croise quelques maillons d’une chaine interminable d’artistes, d’artisans du quotidien qui tissent, brodent, tannent, transforment l’argent en sautoirs de rêves en bijoux de Reine de Saba, font du moindre tissu une somptueuse djellaba, sculptent, qui défendent et protègent un savoir-faire immuable, un artisanat millénaire, empêchent la tradition de s’échapper, dans le secret d’ateliers de souks ou de médinas ou dans le calme de la maison familiale.Dans les boutiques du Souk by Beldi, l’artisanat marocain s’expose et se shoppe, alignement parfait et désordre rangé maîtrisé, des étagères de jolis verres soufflés et de bols aux tons reconnaissables, de faïences et de poteries à la sobriété élégante.

En noir, en blanc, en vert, verrerie et vaisselle ne sont pas prétentieux, intemporels ils trouvent naturellement leur place.Tout a été fait et cuit dans les ateliers des souffleurs et des artistes de l’argile, sur le domaine. Des tapis traditionnels d’inspiration berbère aux motifs ethniques qui semblent là depuis toujours, tissés depuis la nuit des temps, ils ont sûrement croisé Aladin, volé au-dessus des nuages… Des coussins, des sacs. Des serviettes et des nappes. Des vêtements fin coton et du linge brodé délicatement du point de Fès, quelques lignes de fils qui courent, des pompons accrochés à des foutahs aux couleurs passées, des cuirs et des vanneries. Un souk pour s’adonner malicieusement au shopping.

Savez-vous que le verre soufflé marocain est né dans les années 1900. Jean- Dominique Leymarie conte l’histoire de ce savoir-faire de cet objet du quotidien que l’on retrouve sur toutes les tables, dans tous es cafés et restaurants, remplis de thé ou de café. « C’est un symbole très fort du Maroc ». A l’époque des artisans soufflaient le verre pour des lampes tempêtes, mais l’électricité à balayé ces lampes. Les ateliers ont disparu les uns après les autres, mais un verre à relief soufflé bouche avait été inventé par un Français et été fabriqué dans l’unique atelier restant qui a disparu lui aussi, laissant cafés, hôtels et restaurants sans verre. Jean-Dominique Leymarie, propriétaire du Beldi,  n’a pas voulu voir disparaitre ce savoir-faire et a tout simplement construit une usine dans l’enceinte du Beldi où quelques dizaines d’artisans verriers produisent des milliers de verres par jour, autant que les roses qui embaument les jardins. Il a sauvé un verre de légende et perpétue une tradition.

En ce sublime endroit privilégié, on apprend à se déconnecter, un peu beaucoup en abandonnant son portable le temps d’un plongeon, d’un diner ou d’une sieste. Boire de brûlantes et interminables tasses de thé en échangeant les émotions de l’instant. Plonger son regard dans le bleu du ciel ou le doré de l’horizon. S’abandonner. 

Visiter le spa, le plus réputé de la ville, où tout n’est qu’ éveil et réveil des sens. Massages, hammans, bains sont de pure merveille de détente. Le Beldi c’est aussi le bonheur du goût, le goût du Maroc, à l’une des plus charmantes tables de Marrakech, appréciée pour la cuisine gorgée de soleil. Un lieu idéal pour déjeuner, dîner, bercé par les clapotis de la piscine. Carte aux saveurs méditerranéennes, une carte fraicheur interprétée par le  chef, renouvelée selon les produits du moment du jardin et du potager. Les propriétaires avouent «  « Tout ce qui est sur table provient du Beldi, de l’assiette aux nappes, aux verres en passant par l’huile d’olive ou encore les fruits et les légumes. »

 

 

“ Derrière les murs en pisé des bâtiments, on retrouve ici l’esprit d’une véritable maison familiale, un brin rustique chic. ”
Beldi Country Club – Km6, route du Barrage,  » Cherifia ‘ Marrakech –  212 5 24 38 39 50 – beldicountryclub.com

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