En donnant une étoile à un restaurant d’école hôtelière, le guide Michelin jette le trouble dans le message envoyé à ses lecteurs, aux élèves et aux restaurateurs
On ne peut que féliciter Le Lycée Hôtelier de Lausanne d’avoir décroché une étoile au guide Michelin Suisse 2019 pour son restaurant » Le Berceau Des Sens « , cette étoile est assurément la preuve de la qualité de la prestation réalisée par cet établissement. Une belle cuisine qui envoie un message d’excellence et de savoir faire dans l’art de la gastronomie.
Mais au-delà de cela, on peut se demander quel message a voulu faire passer le guide Michelin en attribuant cette étoile ? – Est-ce une message envoyé aux écoles hôtelières, en les poussant à opter pour une montée en gamme ? – Est-ce une façon de récompenser ces écoles privées internationales haut de gamme qui reçoivent une certaine catégorie d’élèves venant du monde entier ? – Est-ce une façon de montrer que le guide Michelin est ouvert à d’autres formes de restauration ? – Est-ce une façon d’établir un classement par niveau de formation pour les écoles ? – Que vont penser les écoles hôtelières publiques qui souvent manquent de moyens pour fournir à leurs élèves une prestation haut de gamme ? – Que vont ressentir les élèves dont les parents ne peuvent pas payer ces écoles hôtelières à leurs enfants ?
Le guide Michelin a pris pour habitude d’honorer chaque année, les cuisines signatures, les chefs qui produisent une cuisine personnelle, les chefs qui ont une personnalité et qui l’affirment au travers de leur créativité.
Dans le cas d’une école hôtelière on se demande sur qui repose l’étoile, sur le chef responsable des cuisines en l’occurence le très bon chef Cédric Bourassin ? Sur les élèves qui changent en fonction des classes et des cours ? Sur le chef exécutif du lycée ( si il y en a un ) ? Qu’en est-il du programme pédagogique des élèves, va t’il seulement se concentrer sur le challenge de maintenir l’étoile chaque année ?
En fait cette étoile récompense t’elle la cuisine ? l’ensemble de la prestation ? les chefs ? le lycée ? … Ce message envoyé par le guide Michelin est d’autant peu clair que même le lecteur va se demander sur quoi repose l’étoile ? – Les élèves interviennent jusqu’à quel niveau de préparation ? – Si un plat réalisé par l’élève est loupé, que devra penser le client, va t’il écrire au guide ?
Pour les restaurateurs indépendants, les chefs implantés dans la région proche de l’école hôtelière, cette étoile n’est-elle pas une concurrence directe pour leur activité ? – Il faudra en tout cas laisser passer une année pour connaître les bienfaits et méfaits de cette initiative.
En tout cas, la recherche de la qualité est et restera une quête indispensable.pour le milieu de la restauration, et les écoles hôtelières ont un rôle important à y jouer.
Video latele.ch
Cette école hôteliere brille par la qualité de ces plats et c’est précisemment ce que le guide Michelin a relevé…
Je conseille a l’auteur de ce torchon ci dessus d’y aller avant de juger.
D’ailleurs de nombreux restaurateurs, probablement jaloux de l’étoile, feraient bien également d’y aller pour revoir leur bases de cuisine…
Comment ça ? … vous n’acceptez pas le débat ? vous n’aimez pas la contradiction ?
C’est vraiment un problème que les restaurants de lycée hôtelier obtiennent des étoiles, peu importe la qualité.
l’étoile, c’est un chef, une équipe, un investissement, des crédits, beaucoup du temps passé…
C’est votre réponse qui tient lieu de torchon
Pour les mêmes arguments avancés par les précédents lecteurs je juge cet article très mauvais, déplacé, mal renseigné, bâclé. Votre mission d’information n’est pas respectée, elle est bafouée. Ce site et plus précisément ses rédacteurs et contributeurs ne méritent pas d’être lus.
alors allez voir ailleurs !
Votre avis est aussi important que le sujet traité dans l’article !
Bravo l’école hôtelière de Lausanne ! L’article ne parle pas du fonctionnement de l’EHL qui sait garder une qualité exceptionnelle peut import l’élève en cuisine grâce à un staff exeptionel, qui au-delà de la formation offre une exigence autant pour les élèves que pour les clients. L’article parle d’argent alors qu’on parle ici de cuisine, dommage.
De plus, l’EHL est une école de management (offrant des bachelor, master, MBA et EMBA) et pas de cuisine. Le berceau des sens est un atelier où les élèves suivent des consignes précises, ils ne sont pas à la conception du menu ou la création de recette comme des lycés français.
L’Ecole Hôtelière de Lausanne (qui n’est pas un « Lycée »!) est une Haute Ecole semi-privée , pas comme l’Ecole Hôtelière de Glion, par exemple, qui elle est complètement privée. C’est important de vérifier ce que l’on dit et d’écrire des choses justes. L’Ecole Hôtelière de Lausanne est une école d’excellence et non pas une école d’argent. Au Guide Michelin de décider qui mérite une étoile ou non et je suis convaincu qu’un lycée hôtelier public pourrait en gagner une un jour également.
Bof ,bof confirmation que le guide Michelin est tombé sur la tête….une boite à fric….récompensée….les autres écoles hôtelières publiques …sont souvent aussi valeureuses….avec de tout petits moyens…
Michelin aurait mieux fait de créer une catégorie ÉCOLES Hôtelières et une sous catégorie Écoles à Fric, En effet ces restaurants ne reposent sur aucun modèle économique puisque leurs employés (les élèves) payent pour venir travailler. De plus ils en ont à foison. Si l’on rajoute qu’ils n’ont pas non plus à financer le matériel puisque c’est l’ecole Qui fournit…pendant ce temps combien de restaurateurs croulent sous les charges et le travail en rêvant de pouvoir embaucher plus.
L’Ecole Hôtelière de Lausanne n’est pas un Lycée, mais une Université qui décerne des Bachelors et des Masters.