Mory Sacko -« On ne m’a jamais fait ressentir qu’être noir, c’est quelque chose de différent. Au contraire, la cuisine, pour moi c’est un des rares métiers qui offre une ascension dans l’échelle sociale. »

18 août 2020  0  Chefs & Actualités F&S LIVE
 

signature-food-and-sens Le jeune Top Chef Mory Sacko ne manque pas d’ambition ni de talent, à plusieurs reprises, il est parvenu à impressionner le jury du programme de M6 avec ses différentes création de plats  comme son Œuf façon carbonara sans pâtes, crème acidulée au cumin ont fait l’unanimité.

Mi-juillet le chef a signé la carte du restaurant éphémère EDO au palais de Tokyo, il a dit à ce sujet :  » un projet culinaire et architectural éphémère dont je signe la carte pour 3 mois ! Il sera installé tout l’été sur la terrasse du Palais de Tokyo. J’ai puisé dans l’énergie de la street food africaine et japonaise a travers des grillades, des laquages, des fritures des epices. Ces éléments font directement appel a nos instincts, et c’est ce que je souhaite transmettre à travers ma cuisine. Mon passage chez EDO illustre ce bouillon de cultures qui m’anime. « 

Le chef Mory Sacko espère décrocher une première étoile au guide Michelin avec son nouveau restaurant qu’il ouvre à, la rentrée de septembre. Il s’est confié sur son rapport au racisme en cuisine face aux caméras de BFMTV.

Il a été le chouchou de nombreux téléspectateurs qui ont suivi la dernière saison de Top Chef. Après son passage très remarqué dans la télé-réalité, Mory Sacko a décidé d’ouvrir à la rentrée prochaine un restaurant aux influences nippones et africaines, MoSuke, dans le 14e arrondissement parisien.

Le jeune lors d’une épreuve de Top Chef 2020 à Annecy

Avec lui, il espère décrocher sa première étoile au guide Michelin. Avant d’en arriver là, le jeune cuisinier a beaucoup travaillé pour différents chefs et dans différentes cuisines. Alors que le racisme est de plus en plus présent en France, lui qui est issu d’une famille africaine traditionnelle,il assure n’y jamais avoir été confronté. « On ne m’a jamais fait ressentir qu’être noir, c’est quelque chose de différent. Au contraire, la cuisine, pour moi c’est un des rares métiers qui offre une ascension dans l’échelle sociale. Moi qui suis fils d’ouvrier, j’ai pu, à 25 ans accéder à un poste de cadre et à un meilleur niveau de vie. Je pense qu’il n’y a pas beaucoup de métiers qui offrent cette chance à des jeunes et à des gens de toutes origines« , a-t-il confié dans les colonnes de BFMTV.

Selon lui, la cuisine est un milieu où se confrontent et se mélangent différentes nationalités. « Il y a un melting pot dans les cuisines qui fait que le racisme y a difficilement sa place. C’est vrai qu’il y a peu de chefs noirs. Mais je pense qu’il y a toute une jeune garde, dont je suis issu, qui est en train de monter et qui a des ambitions gastronomique et envie de changer ce rapport à la cuisine africaine« , a-t-il encore assuré.

 

 

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