100 000 postes sont encore à pourvoir dans la restauration, mais le métier a du mal encore à séduire

12 décembre 2018  0  Non classé

 Le congrès de l’UMIH, l’union des métiers de l’industrie hôtelière, se tenait la semaine dernière à Saint-Étienne, après trois jours consacrés au recrutement. Les professionnels peinent toujours à trouver des candidats. Près de 100.000 postes sont en effet à prendre dans le secteur.

Ici, on recrute ! C’était le thème du Congrès de l’UMIH, l’union des métiers de l’Industrie hôtelière, depuis cet été, 100.000 postes sont en effet vacants en France, du serveur à la plonge, du commis au réceptionniste. Cela suscite beaucoup d’incompréhension chez les professionnels qui n’arrivent pas à recruter alors que le chômage dépasse en France les 9%. Ils ont donc réfléchi à leur avenir et à la mauvaise réputation que ces métiers peuvent avoir. 

Redorer l’image de la profession, quelques pistes

• il faut en finir avec les rumeurs de dureté du métier, trop souvent exigence et dureté sont confondu car le goût de l’effort a disparu. Violence verbale et conditions de travail exigeantes sont souvent difficiles à encaisser pour des jeunes tout juste diplômés qui sortent de leur cocon, il faut arriver à faire aimer le métier.
• Pour s’affranchir des formations actuelles jugées trop longues. Il faudrait reproduire le modèle créée par le chef doublement étoilé Thierry Marx et ses écoles dont on ressort formé niveau CAP en 12 semaines, au lieu de 3 ans. Le complément de la formation se fera sur place en entreprise.
• Il faut aussi redonner le goût aux nouveaux diplômés de travailler dans des brasseries. Une fois leurs études terminées, la plupart ne veut travailler que dans des grandes maisons ou des restaurants gastronomiques qui ne représentent que 3 % du marché des métiers de bouche.

Selon les estimations de l’UMIH, si la situation ne s’améliore pas en matière de personnel dans le secteur, il risque de manquer 400 000 salariés d’ici 2025.