MANGER – Festival été indien(s) #3 réunit à Arles la food, l’art et le design
Arles – Ville d’art et de culture reconnue – ville multi-culturelle, berceau de génies de la plume et du pinceau, du fil et de l’argentique, d’idées artistiques, Arles est désormais une étape inévitable sur le chemin des festivals, des rencontres et des découvertes artistiques. Tous les arts se retrouvent dans la ville, la photo et ses rencontres, les livres et les maisons d’édition comme Actes sud, la musique avec L’Arlésienne, conte provençale écrit par le Nîmois Alphonse Daudet, devenu drame mis en musique par Georges Bizet. Arles voit se succéder depuis quelques années les festivals culturels. La ville qui a vu naitre un empereur, des médecins personnels de roi et reine, des botanistes émérites, des sculpteurs, des écrivains, passer des peintres dont le grand Vincent van Gogh qui a trouvé l’inspiration, peint ses oeuvres majeures sous le soleil de la campagne provençale, occupé une fameuse maison jaune, reçu Gauguin, partagé ses tourments avec les prostitués dans les bordels proches des Alyscamps et de la Place du Forum, a perdu une oreille qu’il a offerte à une prostituée de la maison de tolérance numéro 1, a gagné la folie et l’hôpital mais pas la richesse. Des graveurs, des aristo bibliophiles, des acteurs, des historiens, des photographes, une centenaire, Jeanne Calment, un couturier Christian Lacroix, un matador Juan Bautista, sont enfants de la ville qui voit dans ses rues passer tout ce qui compte dans le monde de l’édition, de la presse, de l’architecture, de l’art et des arts.
Arles ville d’histoire – Le soleil se couche, caresse le lion emblême de la cité qui a vu passer les Romains qui l’ont baptisée la petite Rome des Gaules. Depuis Constantin 1er et la naissance en son enceinte de Constantin II, fils de l’empereur, la ville a connu invasions et confusions, sièges et crues dévastatrices d’un Rhône capricieux et impétueux, les Mérovingiens, les Sarrasins, les Maures et les Carolingiens, les Comtes de Provence ont tour à tour régné sur la ville. Rois et comtes, princes et empereurs sont passés sur ses terres, certains ont tout dévasté, d’autres ont développé le commerce , installé la prospérité vite contrariée par les assauts de Duguesclin, Sièges et conflits, épidémies ravagé la population. Voilà Arles rattachée à la France, elle retrouve la paix et renoue avec la richesse avant de plonger dans un état de catastrophe. Arles connait à nouveau la prospérité avec l’exploitation de la Camargue au XVII. Souvent secouée par les caprices des hommes et du temps, Arles survit malgré les violences et les épidémies, choléra et peste. Au XIXè, elle voit son patrimoine mis à jour, les arènes et le théâtre antique retrouvent la lumière. Proper Mérimée distingue une douzaine de monuments alésiens dans sa liste de 1840. Au XXI Frédéric Mistral, Arlésien pure souche reçoit leprix Nobel de littérature.
Monuments historiques romains et romans sont inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO. Mais auu fil du temps Arles perd des entreprises et des industries. La ville décide dès 1970 de développer ses atouts longtemps endormis, de se tourner vers des activités culturelles. Les musées sont nombreux, Musée de l’Arles antique et ses sarcophages, Museon Arlaten fondé par Frédéric Mistral, La Fondation Van Gogh… Arles connait la gloire et la renommée avec Les Rencontres Internationales de la photographie, créées par Lucien Clergue, qui devient le rendez-vous incontournable du monde de l’image. L’Ecole nationale de la photographie est fondée en 1982. Les maisons d’édition s’installent en ville : Harmonia Mundi, Actes Sud, Honoré Clair… Aujourdhui sous l’impulsion de Maja Hoffmann les projets se multiplient dont celui d’un campus culturel international et la tour dessinée par Frank Gehry pour la Fondation Luma marque la ville.
La culture inclut la gastronomie, Arles produit des olives, de l’huile d’olive, du riz, du sel, du vin. C’et tout naturellement que les concepteurs du festival ont choisi la ville pour installer un festival. Depuis trois ans, le festival MANGER s’installe en ville, attire gourmands et gourmets, artistes et photographes en ses murs. Arles ne joue pas les Arlésiennes fuyantes et invisibles en cet été indien qui illumine les bords du Rhône, l’amphithéâtre, les églises et hôtels particuliers. Arles est aujourd’hui une ville d’art et de culture reconnue.
FESTIVAL ÉTÉ INDIEN(S) #3 – DU 17 AU 27 SEPTEMBRE 2020
Le festival remet le couvert… porté par le thème « Manger » !
Après deux premières éditions placées sous le signe de l’art, le festival été indien(s) remet le couvert avec, cette fois-ci, un thème des plus fédérateurs : MANGER.
Du 17 au 27 septembre, le festival et marché de collectionneur s’invite partout dans la ville d’Arles, passant de lieux en lieux et de tables en tableaux, pour 10 jours de festivités qui font durer l’été. 10 jours d’expériences culinaires et artistiques – 10 jours pour apprivoiser l’art d’être à table et dévorer des tablées d’art – 10 jours pour partager savoir-faire, performances, histoires et dîners…+ de 100 événements , + de 100 lieux .
Pour la première fois, le festival été indien(s) gravite autour d’un thème, « Manger ». Manger. Becqueter. Ou boulotter. Le verbe évoque, rassemble et inspire.
Lancé par le photographe Hervé Hôte, le festival été indien(s) fait de l’art un passage à l’automne débridé, dans le partage et la convivialité, accessible à tous. Un moment d’entre-deux mais qui compte double : artistes, artisans, Chefs, peintres, musiciens, photographes, épicuriens, philosophes et plasticiens se retrouvent autour de la « table » pour raconter leur propre histoire.
L’événement est paré de 3 marraines pas moins pour honorer les trois spécificités culturelles qui animent le festival. Food, Art & Design.
Côté #FOOD – La marraine de l’évènement n’est autre que Julia Sammut, ancienne plume culinaire, ex-ambassadrice du Fooding, reconvertie en épicière nouvelle génération dans son « Épicerie L’idéal » à Marseille.
Et si elle chapeaute l’event avec grâce, les jeunes talents lui emboîtent le pas : le duo d’artistes expérimentales Rosa Pilpel, l’écrivaine et journaliste culinaire Ryoko Sekiguchi, le gastronome Fabien Vallos, le Chef étoilé Armand Arnal, le collectif Bazar & Cie (Café de la Roquette, librairie du Palais, Bazar café et hôtel Voltaire) ou encore la vingtaine de restaurateurs partenaires assurent 10 jours de gastronomie détonante et locavore, où manger avec les doigts et goûter avec les yeux est fortement recommandé !
Côté #ART – Nom et femme incontournable de la photographie française, Sonia Sieff s’ajoute comme une évidence en marraine artistique d’été indien(s) #3. Photographe depuis ses 20 ans, l’artiste parisienne, connue et reconnue pour ses nu(s) et portraits, vient apporter au festival toute l’élégance, la féminité et la sensualité d’une fin d’été…
À ses côtés, le panel est prestigieux et les disciplines innombrables ! Sont déjà annoncés les performances et collaborateurs suivants : Du dessin (Iris Marchand, Matt Frenot, Muriel Toulemonde), de la photographie (Studio Anne Leroy, Adrien Sgandurra, Armelle Sèvre, Jonathan Pierredon, Antonin Borgeaud, Hervé Hôte, Cecil Ka), du collage (Blandine Chambost), de la poterie (Emmanuelle Roule), de la musique (Festival Les Sud, Laurent Bernard), des projections (Miyu Distribution, Cinegraphies, Armelle & Sophie), des arts plastiques (Christine Ferrer), de la peinture, de la céramique (Jeannie Albert & Leï Saito, La Vaisselle Arlésienne), une galerie végétale (L’Arrosoir) et bien d’autres…
Côté #DESIGN – Une marraine de choix et trois femmes à l’honneur – Margaux Keller – inspirée furieusement par le sud, la Méditerranée et la gastronomie (collaboration avec Gérald Passedat) la designer et archi d’intérieur se fond délicieusement dans son rôle de marraine pour installer et sublimer les couleurs du sud qui se parent d’une note design inédite.
Le duo Alliées, porté par Chloé Maugard et Iris Marchand, réalise pour le festival des créations en céramique uniques, « alliant » esthétique artistique et objets du quotidien, autour de la table.
DES LIEUX ET DES EVENEMENTS – Parcourant les lieux les plus décalés, cachés dans les recoins de la cité arlésienne – chapelle, galeries, domiciles privés, hôtels, places, restaurants -, le festival met en lumière ces artistes, talents de l’art mais aussi talents de la food, au cœur de l’évènement. Les moments phares :
Les Dîners – De l’inauguration à la clôture, des dîners pointus et populaires se succèdent et s’entremèlent pour honorer la food dans tous ses états : Le dîner insolite d’inauguration organisé par « Un quartier dans la ville » ; « La Domestication du Feu » (17-19 septembre), une expérience immersive culinaire dans la Chapelle de la Madeleine (Rosa Pilpel ; Dorlie Fuchs) ; Le Dîner Estomaqué, un dîner arty (21 septembre – Chapelle de la Madeleine) concocté et mis en scène ; des dîners à quatre mains hors des sentiers battus (Julia Sammut & Ryoko Sekiguchi, Julia Sammut & Erika Blu) ; des discussions philosophiques sur l’art de manger (Marie Robert) ; des pop-ups de l’Epicerie L’Idéal et Foodetoi ; des cours de Pasta Fresca… et de multiples autres manifestations culinaires.
De l’art à tous les coins de rue – Art caché dans le marché d’Arles (tous les samedis), Loto Arty, vente aux enchères ou galeries improvisées… De l’art s’invite sur les murs, dans les galeries et les greniers comme une véritable chasse au trésor !
24h aux Cabanettes – Le 23 septembre, le festival prend possession de l’hôtel Les Cabanettes pour 24h de fête. Au programme, un après-midi kids-friendly avec barbecue et activités, qui laissera place le soir, à un dîner réalisé en circuit court, imaginé par Julia Sammut.
Le(s) brunch(s) du 27 septembre – Le Brin de Thym, le Galoubet, Hôtel Voltaire, Maison Volver, Le petit Arles, Café Bazar, le bar de la roquette, Hôtel Arlatan, Hôtel Calendal, Le Malarte, Monstre, Gaudina, La Gueule du Loup, Cuit-Cuit… Plus de 15 restaurants se réunissent pour organiser des brunchs le 27 septembre. Des rendez-vous gourmands et éclectiques dans toute la ville, avant la vente aux enchères.
DES RENDEZ-VOUS, DES RENCONTRES , DES EXPOS -17/09/2020 à 19h30 : « Aïoli Géant », dîner inaugural rdv rue Réattu, rue des Suisses et Place St Roch –
Du 17 au 20/09/20 : POP présente « Rien n’aura lieu » des expositions et des performances qui regroupent une quarantaine d’artistes – Du 18 et 20/09 : Dîners et expositions à la Chapelle de la Madeleine « La Domestication du feu » et « Le dîner estomaqué » – 23/09/20 : « été indiens en Camargue » rdv à l’Hôtel les Cabanettes de 17h à 23h. Au programme : pétanque, piscine, paella … – 25/09/20 journée « Mangiare » journée à l’italienne à Arles concoctée par Julia Sammut. Rencontre, échanges, radio, procession, pasta à tous les étages – Les brunch(s) du 27. Plus de 15 restaurants se réunissent pour organiser des brunchs le 27 septembre. Des rendez-vous gourmands et éclectiques dans toute la ville, avant la vente aux enchères.