Les Pays-Bas repartent en confinement pour 5 semaines, Londres repasse en alerte maximale Covid
Alors même que l’espoir de la diffusion du vaccin s’installe dans la tête d’une grande partie de la population européenne, plusieurs pays et de nombreuses villes doivent faire face à un regain de l’épidémie, ainsi les Pays-Bas et Londres appliquent à nouveau des mesures strictes pour endiguer le nombre de contamination.
Tout ceci n’est pas un bon présage pour le territoire français qui essaye aussi de se préserver de cette deuxième, voire troisième vague de l’épidémie.
PAYS BAS – Un confinement de cinq semaines va entrer en vigueur cette semaine aux Pays-Bas pour tenter de limiter l’expansion du Covid-19, a annoncé ce lundi le premier ministre Mark Rutte. Dans une allocution télévisée depuis le siège du gouvernement à La Haye, devant lequel étaient rassemblés des manifestants. Des cris et des sifflets pouvaient être entendus lors de l’adresse de Rutte. «Nous n’avons pas affaire à une simple grippe, comme le pensent les gens derrière nous», a-t-il commenté, acerbe, en allusion à ces manifestants. Il est recommandé aux citoyens néerlandais de rester chez eux, et de recevoir au maximum deux personnes par jour, a précisé le Premier ministre, ajoutant que ces mesures dureront jusqu’au 19 janvier.
Tous les magasins non-essentiels, à l’exception des supermarchés, des magasins d’alimentation et des pharmacies, seront fermés à partir de mardi, tandis que les écoles fermeront à compter de mercredi. Les musées, les cinémas, les salles de spectacle et de gym ainsi que les zoos seront également fermés, a-t-il précisé. Cette annonce intervient alors que le nombre de contaminations est en forte augmentation dans le pays et que le nombre de décès a dépassé la barre des 10.000.
LONDRES – La capitale britannique restaure les restrictions qui avaient été assouplies début décembre. Londres et ses 9 millions d’habitants, était sortie d’un confinement national le 2 décembre. Deux semaines plus tard, mercredi 16 décembre, à minuit, la capitale britannique, ainsi que des zones limitrophes (dans l’Essex et le Hertfordshire), passeront dans la catégorie « alerte maximale » mise en place par le gouvernement de Boris Johnson : elle sera soumise, comme une bonne partie du nord de l’Angleterre avant elle, à un semi-reconfinement dur.
Pubs, bars, restaurants, cinémas, théâtres et musées vont à nouveau devoir fermer (les restaurants pourront faire de la vente à emporter). Les magasins « non essentiels » resteront ouverts, tout comme les écoles, même si une certaine confusion régnait ces derniers jours, des arrondissements londoniens, comme celui de Greenwich (au sud-est de la capitale), ayant demandé à tous leurs établissements scolaires de passer aux cours en ligne avant les vacances de Noël, contre l’avis du gouvernement. Les chiffres ne sont pas bons : après avoir reflué fin novembre, très probablement grâce à un mois de confinement national, les infections et les hospitalisations sont reparties à la hausse, avec 14 % de cas positifs en plus sur une semaine, et 13 % d’hospitalisations supplémentaires sur la même période.