La Cuillère d’Or 2026 : déjà 8 éditions pour remettre les femmes au centre du jeu culinaire !
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Créée en 2010 par Marie Sauce-Bourreau, La Cuillère d’Or revient en 2026 avec une ambition intacte : mettre en lumière les talents culinaires féminins et rappeler que la gastronomie française reste, malgré les progrès, un univers où les femmes demeurent minoritaires. L’objectif est simple : offrir un tremplin, ouvrir des portes, permettre aux professionnelles d’exister au même niveau que leurs homologues masculins.
Cette 8ᵉ édition, dont les finales se tiendront le 9 novembre 2026 à FERRANDI Paris, abandonne volontairement la catégorie “amatrices” pour concentrer les efforts sur les futures leaders du secteur. Ici, l’enjeu n’est pas symbolique : il est structurel. La Cuillère d’Or n’adoucit rien, ne simplifie rien, ne décore rien — elle expose le réel : les femmes cuisinent, pâtissent, innovent, dirigent. Elles doivent désormais être visibles.

Les candidates disposeront de 3 heures pour concevoir une entrée et un plat (cuisine) ou un dessert (pâtisserie), dressés sur sept assiettes identiques, autour d’un thème puissant : “Infiniment Mer”.
Un thème qui oblige à la fois à la maîtrise technique, au respect de la saisonnalité, à la lisibilité du goût et à une réflexion sur l’environnement, la provenance des produits, la réalité des ressources.
Le jury 2026 confirme le sérieux du concours :
• Pierre Caillet, MOF, chef propriétaire du Bec au Cauchois*, présidera les épreuves cuisine ;
• Noémie Honiat, championne de France du dessert, cheffe médiatique et compétitrice aguerrie, mènera le jury pâtisserie ;
• Danielle Crost, cheffe, véritable figure lyonnaise, sera présidente d’honneur.
Un trio qui incarne ce que La Cuillère d’Or défend : rigueur, transmission et crédibilité professionnelle.



Le message est clair : les candidatures sont ouvertes jusqu’au 31 janvier 2026 (dossiers complets avant le 31 mars).
Mais au-delà de la date, c’est l’esprit du concours qu’il faut retenir. La Cuillère d’Or n’est pas un simple événement : c’est une plateforme pour celles qui veulent se battre, se former, avancer, prendre la place qu’on leur refuse encore trop souvent. Un espace pour transformer le talent en trajectoire, la détermination en carrière, la créativité en identité culinaire.
Dans un secteur qui se conjugue encore au masculin, cette édition 2026 s’annonce comme une étape décisive. Une édition où, plus que jamais, il faudra oser.
Guillaume Erblang / Food&Sens

















