Corée du Sud – En fonction des quartiers, Séoul ferme à nouveau ses bars, discothèques et restaurants
Corée du Sud – En fonction des quartiers la capitale Séoul ferme à nouveau certains de ses bars, discothèques et restaurants et impose que les règles sanitaires soient appliquées
Face à la multiplication des cas de contamination rattachés la semaine dernière aux discothèques du quartier d’Itaewon, la municipalité de Séoul a ordonné le respect des sept règles de prévention sanitaire dans les établissements inscrits comme restaurants, mais qui fonctionnement en réalité comme des bars ou boîtes de nuit. En cas de violation des règles, une interdiction de rassemblement s’appliquera immédiatement pour une plus longue date ( prise de température, enregistrement des clients, téléchargement d’une application pour téléphone portable qui permet de limiter la diffusion du virus … )
Cet ordre administratif a été annoncé, ce matin, lors d’un briefing tenu par le maire de la capitale, Park Won-soon. Selon la municipalité, 3 112 personnes parmi les 5 517 individus figurant sur la liste des clients des clubs en question, restent injoignables. Dans ce contexte, la ville a décidé d’offrir un dépistage anonyme si les personnes ne souhaitent pas donner leur nom.
Une preuve de plus qu’il ne faut pas baisser la garde face à la pandémie de Covid-19, les mesures de prévention de l’épidémie, doivent être respecter car sinon se sera un retour en arrière bien plus compliqué pour les exploitants.
Une cinquantaine de nouveaux cas de contamination ont été rattachés à un homme de 29 ans testé positif après avoir fréquenté 5 clubs et bars le week-end précédent dans un des quartiers branchés de Séoul.
Les autorités sanitaires redoutent une flambée de nouvelles contaminations. La province de Gyeonggi, qui entoure Séoul et compte 12 millions de personnes, a aussi décrété la fermeture de 5.700 établissements pour deux semaines à compter de dimanche.
Pourtant le pays est en train de retrouver une vie normale, les autorités ayant assoupli mercredi dernier les règles de distanciation sociale, en vigueur depuis mars.
La Corée du Sud était fin février le deuxième pays le plus touché au monde par le coronavirus, après la Chine. L’épidémie avait explosé à partir notamment d’une femme atteinte du virus qui avait contaminé de nombreux adeptes d’une organisation religieuse accusée par certains d’être une secte. Mais les autorités sont parvenues à maîtriser la situation en mettant en oeuvre une stratégie agressive de « traçage, test et traitement », sa gestion de la crise sanitaire est internationalement reconnue comme efficace.
Les rues normalement bondées du quartier d’Itaewon était anormalement désertes dimanche après-midi, certains bars et discothèques affichant une « fermeture temporaire ». Même si les clients sont en général disciplinés, dans les bars et discothèques, les gens sont moins coopératifs à donner leurs coordonnées sur les registres d’accès, la nécessité d’êtres tous coopératif est primordiale indiquent les autorités.