Le chef José Andrès en Inde pour soutenir la population et les soignants face à la pandémie et au variant indien
Le chef espagnol José Andrès ( installé aux États-Unis ) toujours autant engagé à travers le monde pour être au côté des plus démunis, il était au Liban lors de la terrible explosion qui avait détruit une partie de la ville… Il est aussi impliqué actuellement dans la bande de Gaza pour venir en aide à la population qui a dû subir de nombreux bombardements….
Mais en ce moment c’est en Inde que son association World Central Kitchen concentre ses efforts pour soutenir ceux qui sont dans le besoin en cette période très compliquée de crise pandémique du Covid et du variant Indien. Le chef est aussi très impliqué auprès des soignants dans les hôpitaux de Mumbaï et New Delhi, où plusieurs hôpitaux peuvent profiter des repas élaborés par WCK.
L’Inde a recensé ce dimanche encore 114.460 nouveaux cas de contamination par le coronavirus, mais c’est le plus faible nombre enregistré en deux mois, et 2.677 décès supplémentaires alors que certaines régions du pays se préparent à assouplir les restrictions de confinement.
Après les Etats-Unis, l’Inde est le pays ayant signalé le nombre le plus élevé de cas de COVID-19 au monde, avec un total de 28,8 millions de personnes touchées, selon les données du ministère de la Santé. Le nombre de décès s’élèverait lui à 346.759 depuis le début de la crise.
La deuxième vague épidémique, qui a largement frappé les zones rurales intérieures du pays, reste forte mais New Delhi et d’autres villes indiennes travaillent à assouplir les restrictions de circulation à partir de lundi et permettre une reprise d’activité pour davantage d’entreprises.
L’État du Maharashtra, le plus riche du pays et qui a comptabilisé le plus de nouveaux cas au cours de la deuxième vague, prévoit à partir de la semaine prochaine d’assouplir progressivement les mesures de confinement instaurées en avril. Les experts scientifiques ont toutefois mis en garde contre une recrudescence de l’épidémie qui pourrait frapper l’Inde plus tard dans l’année et qui pourrait davantage toucher les enfants.
Bien que le pays ait accéléré sa campagne de vaccination au cours des dernières semaines après un lent démarrage, la majorité de ses 1,3 milliard d’habitants ne devrait pas être vaccinée d’ici l’arrivée potentielle d’une troisième vague.