La Maison Hubert lance ses « Carpe Diem », des événements gastronomiques de luxe – La Première édition se tenait mi-mars à Genève
La Maison Hubert ( LMH ) lance ses « Carpe Diem », des événements gastronomiques de luxe – Première édition
A l’heure où gastronomie et luxe convergent de plus en plus vers une trajectoire commune, c’est tout naturellement que La Maison Hubert a vu le jour. Ce concept gourmand, qui fait le lit de la gastronomie version unique, vient de donner le coup d’envoi de ses « Carpe Diem », des rendez-vous culinaires exclusifs. Le premier d’entre eux a eu lieu il y a quelques jours, rassemblant pour l’occasion Jacques Pourcel, chef du Terminal#1 et du Jardin des Sens à Montpellier, et Frédéric Jaunault, chef et Meilleur Ouvrier de France primeur, bien connu du petit-écran (et identifiable entre tous grâce à sa veste vert fluo). Le tout a pris place à Genève, dans le restaurant de l’Hôtel d’Angleterre, un établissement cinq étoiles posé face au Lac Léman. Food&Sens était sur place, pour assister à l’éclosion de ce concept célébratif de l’art culinaire à son paroxysme. Décryptage.
A l’origine de La Maison Hubert, nouveau rendez-vous food estampillé luxe, il y a trois hommes. Chacun issu d’univers différents, pour une complémentarité optimale. Le premier, Damien Hubert, arrive du monde de l’horlogerie. Il a travaillé une décennie chez Hermès, où il était directeur des ventes pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique. Le luxe, il connaît. L’esprit du luxe, plus encore, où tout est question de rareté, et où le privilège ultime est synonyme d’accès restreint à une expérience non reproductible. Le second personnage de ce trio de gourmets est Sébastien Ripari, critique culinaire devant l’éternel, qu’on ne présente plus (allez, on le présente quand même : ce gourmet globetrotteur est chroniqueur, journaliste et auteur, qui a animé ou créé plus que sa part de festivals gastronomiques et d’événements et conférences liés au culinaire. Il est également le fondateur du Bureau d’Études Gastronomiques.) Ce triumvirat se conclut par Jérôme Pineau, as du marketing digital et de la communication, basé à New-York.
À eux trois, ils ont forgé un concept propre à ravir les épicuriens de haut vol : les Carpe Diem de La Maison Hubert. Le propos ? Une fois par mois, dans un lieu d’exception chaque fois changeant, un événement culinaire signé par les meilleurs chefs rassemblera un lot restreint de happy fews. Six sessions se suivront sur trois jours, donnant aux convives le choix de la date et de l’heure (déjeuner ou dîner). Bien dans l’esprit du pop-up conceptuel, ou des collaborations éphémères qui font saliver d’envie la planète food et lifestyle, ces événements uniques sont conçus pour réunir « la crème de la crème » des gourmets, autour d’un rituel gastronome évanescent – donc désirable.
Le nec plus ultra de l’aventure Carpe Diem ? La dimension humaine qu’elle comprend, conformément au souhait de ses trois créateurs. « Le but n’est pas seulement de proposer un déjeuner ou un dîner d’exception ; mais bien d’offrir à nos convives une rencontre avec les chefs qui cuisineront pour eux ce jour-là. » Un repas placé sous le signe de l’échange, qui verra le chef-invité passer à la table des hôtes, pour leur présenter leur plat, son histoire, son concept. Voilà la plus-value de la Maison Hubert : un partage privilégié avec des hommes et des femmes de talent, qui sont le plus souvent inaccessibles en raison de leurs agendas.
Autre point fort de l’expérience by La Maison Hubert, la traçabilité exacte du produit à l’assiette. « Notre objectif est de présenter aux convives l’histoire des artisans ayant concouru au repas », explique Damien Hubert. Des artisans soigneusement sélectionnés, et dont le lien à la terre est mis en exergue, comme un garant imparable de leur authenticité. « Quand on y regarde de près, il est encore assez rare de savoir exactement d’où vient ce que l’on a dans l’assiette. Avec les Carpe Diem, cette part d’ombre sera dissoute ; les convives pourront savoir précisément quand, par qui et d’où les produits qu’on leur sert sont issus. » D’autant qu’ils auront été produits par la fine fleur des petits producteurs, qui placent le respect du produit au-delà de tout.
Pour cette première édition, le choix de Jacques Pourcel » s’est fait tout naturellement » confie Damien Hubert à Food&Sens. « Il nous fallait une légende de la gastronomie ». Même son de cloche du côté de Sébastien Ripari : « il nous fallait quelqu’un qui soit capable de jouer le jeu, c’est-à-dire qui soit en mesure d’offrir autant dans l’assiette que dans l’échange avec les convives. Ce premier choix devait aussi s’arrêter sur une personnalité qui ait l’intelligence du cœur. Jacques Pourcel a tout cela. De plus, sa notoriété rassure les partenaires. » Retrouvez la vidéo qui annonçait ce premier événement ici : https://www.la-maison-hubert.com/studio-lmh/
À terme, les Carpe Diem ont vocation à s’exporter, projetant de s’inviter hors de la Suisse, pour gagner des capitales comme Londres ou Paris. Autre projet en couveuse de la Maison Hubert, les épiceries fines, dont le contenu sera signé une fois encore par des pointures de la gastronomie. Quant au prochain rendez-vous Carpe Diem, il se fera les 24, 25 et 26 mai à Genève, autour du chef Pascal Favre d’Anne.
LE BUREAU D’ÉTUDE GASTRONOMIQUE