Les chefs – » Soyez libres, soyez vous-mêmes ! » disait Paul Bocuse … 40 ans après le message n’a pas pris une ride
FRANCE 2 – Déjà dans les années 80 le chef Paul Bocuse disait aux chefs : » ’Soyez libres, soyez vous-mêmes !’ »…. 40 ans plus tard le message pourrait encore être le même !
SOURCE : Magazine « 13h15 le dimanche ».
Elu « cuisinier du siècle », « Monsieur Paul » a conservé ses trois étoiles au Guide Michelin pendant cinquante-trois ans. Un record absolu ! Grâce à lui, les grands cuisiniers sont devenus des chefs célébrés… Elu « cuisinier du siècle », « Monsieur Paul » a conservé ses trois étoiles au Guide Michelin pendant cinquante-trois ans. Un record absolu ! Grâce à lui, les grands cuisiniers sont devenus des chefs célébrés… Magazine « 13h15 le dimanche ».
Le chef cuisinier Paul Bocuse s’est éteint en janvier 2018 dans son auberge de Collonges-au-Mont-d’Or, près de Lyon, à l’âge de 91 ans. Il avait obtenu sa première étoile au Guide Michelin en 1958, le titre de Meilleur Ouvrier de France en 1961, suivi d’une deuxième étoile en 1962 et d’une troisième en 1965. En seulement sept ans, il était arrivé au sommet.
A 45 ans, Bocuse avait tout conquis et son métier lui a tout apporté. En lui donnant ses lettres de noblesse, il a restauré la fierté du cuisinier. L’émission « Apostrophe », présentée par Bernard Pivot sur Antenne 2 et consacrée à la Nouvelle Cuisine, a offert, un soir de 1976, une tribune inattendue à celui qui avait souffert de voir les chefs confinés dans les cuisines.
« Aujourd’hui, nous sommes les patrons »
« Je pense que la Nouvelle Cuisine française aujourd’hui est un état d’esprit. Maintenant, la cuisine appartient aux cuisiniers, affirme ‘Monsieur Paul’. C’est-à-dire que les cuisiniers sont propriétaires de leur affaire, à part quelques rares exceptions. Et quand ils sont cuisiniers dans une grande maison, ils sont souvent associés au patron. La cuisine aujourd’hui nous appartient, ce qui n’était pas le cas il y a cinquante ou soixante ans. »
« Avant, un cuisinier était un domestique, rappelle-t-il. Aujourd’hui, nous sommes les patrons, les relations publiques, et nous allons dans la salle. On fait notre cuisine comme on la pense et nous ne sommes plus dirigés par quelqu’un. » Pour le magazine « 13h15 le dimanche » (replay), Bernard Pivot souligne que « Paul a encouragé les chefs à s’émanciper dans les médias, à prendre l’avion pour aller de l’autre côté de la Terre, à créer leurs propres recettes… Il leur a dit : ’
Le chef cuisinier Paul Bocuse s’est éteint en janvier 2018 dans son auberge de Collonges-au-Mont-d’Or, près de Lyon, à l’âge de 91 ans. Il avait obtenu sa première étoile au Guide Michelin en 1958, le titre de Meilleur Ouvrier de France en 1961, suivi d’une deuxième étoile en 1962 et d’une troisième en 1965. En seulement sept ans, il était arrivé au sommet.
A 45 ans, Bocuse avait tout conquis et son métier lui a tout apporté. En lui donnant ses lettres de noblesse, il a restauré la fierté du cuisinier. L’émission « Apostrophe », présentée par Bernard Pivot sur Antenne 2 et consacrée à la Nouvelle Cuisine, a offert, un soir de 1976, une tribune inattendue à celui qui avait souffert de voir les chefs confinés dans les cuisines.
« Aujourd’hui, nous sommes les patrons »
« Je pense que la Nouvelle Cuisine française aujourd’hui est un état d’esprit. Maintenant, la cuisine appartient aux cuisiniers, affirme ‘Monsieur Paul’. C’est-à-dire que les cuisiniers sont propriétaires de leur affaire, à part quelques rares exceptions. Et quand ils sont cuisiniers dans une grande maison, ils sont souvent associés au patron. La cuisine aujourd’hui nous appartient, ce qui n’était pas le cas il y a cinquante ou soixante ans. »
« Avant, un cuisinier était un domestique, rappelle-t-il. Aujourd’hui, nous sommes les patrons, les relations publiques, et nous allons dans la salle. On fait notre cuisine comme on la pense et nous ne sommes plus dirigés par quelqu’un. » Pour le magazine « 13h15 le dimanche » (replay), Bernard Pivot souligne que « Paul a encouragé les chefs à s’émanciper dans les médias, à prendre l’avion pour aller de l’autre côté de la Terre, à créer leurs propres recettes… Il leur a dit : ’Soyez libres, soyez vous-mêmes !’ ».
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