Le Boeuf français à nouveau exporté en Chine
Bonne nouvelle pour les producteurs de boeuf français, les exportations vers la Chine redémarrent, d’autant que le marché est colossal et les Asiatiques consomment de plus en plus de viande rouge.
à lire ci-dessous ou en cliquant sur le LINK pour retrouver l’article original.
Une première livraison de boeuf français est en cours d’expédition pour le compte de T-Mall, la plateforme de e-commerce d’Alibaba.
Le steak français sera bientôt de retour dans les restaurants et les grandes surfaces de Chine. Elivia, numéro deux de la viande bovine en France, a annoncé une première expédition de boeuf en Chine depuis son site d’Angers (Maine-et-Loire). Cet abattoir avait obtenu, le 13 juillet dernier, l’agrément des autorités sanitaires chinoises, autorisant la reprise des exportations de boeuf français après 17 ans d’embargo lié à la crise de la vache folle. La France attendait ce geste fort à la veille de la fête nationale.
La première commande est en cours d’expédition : elle porte sur une tonne de viande désossée congelée qui doit être livrée au fournisseur de produits frais de T-Mall, la plateforme de e-commerce d’Alibaba. L’objectif est que le steak français puisse être proposé aux consommateurs chinois dès le 11 novembre prochain.
Pour espérer tenir les délais, cette première expédition doit s’effectuer par avion. D’autres expéditions devraient suivre très vite : Elivia, filiale viande de la coopérative Terrena, évoque, dans « Ouest France », une « dizaine de tonnes » au départ de son abattoir du Lion-d’Angers.
A l’occasion de la visite du Premier ministre, Edouard Philippe, en juin dernier à Pékin, les autorités françaises et chinoises avaient conclu un « protocole sanitaire » , étape essentielle ouvrant la voie à de premières exportations. La France tourne ainsi complètement la page de l’embargo mis en place par la Chine depuis 2001 à la suite de la crise de la vache folle.
Cette levée de l’embargo avait été formellement annoncée au printemps 2017, mais toute une série d’étapes étaient nécessaires avant d’espérer voir de la viande française sur les étals chinois. La venue en Chine début janvier d’Emmanuel Macron avait donné un sérieux coup d’accélérateur à une procédure qui dure généralement près de deux ans.
Alors que la filière bovine est confrontée à une chute de la consommation en France, le géant asiatique est affamé de viande. Avec l’élévation du niveau de vie, la consommation annuelle de boeuf dans le pays s’est élevée en 2016 à quatre kilos par habitant (contre moins de trois kilos en 2005), soit un total de 5,68 millions de tonnes par an, selon l’OCDE.